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Affaire des pots-de vin de Saipem-Algérie: aucune preuve formelle contre Paolo Scaroni, selon la justice italienne

Par Maghreb Émergent
3 novembre 2015
Paolo Scarini, ancien PDG d’Eni (ph), aurait participé aux «réunions informelles» organisées par l'intermédiaire de Bedjaoui, à Paris et à Vienne avec Chakib Khelil

Le parquet de Milan est formel: aucune preuve valide n’a été retenue contre Paolo Scaroni dans l’affaire des pots-de vin ayant éclaboussé la filiale de Saipem en Algérie.

 

Pour le tribunal de Milan, il n’ya aucune preuve valide sur l’implication de Paolo Scaroni dans l’affaire de corruption internationale, et Saipem est indépendante d’Eni et de Scaroni. L’enquête menée par le tribunal de Milan n’a démontré aucune preuve valide sur l’implication de Paolo Scaorni, l’ancien P-DG du groupe énergétique italien ENI, dans l’affaire des pots de vins dans l’obtention de marchés en Algérie, indique mardi la presse italienne. Lors du procès qui s’est tenu lundi au tribunal de Milan, la juge Alessandra Clemente a présenté dans son jugement d’acquittement des «insuffisances de preuves sur une certaine responsabilité avérée ou prouvable», de l’ancien Pdg d’Eni dans cette affaire de corruption internationale, précise de son côté l’agence Reuters, selon laquelle « les éléments de mise en accusation» contre Paolo Scaroni sont « contradictoires » pour la justice. Selon la juge du tribunal de Milan, il n’y a pas de « preuve directe » reliant l’ancien PDG d’Eni, Paolo Scaroni et l’ex chef de sa filiale Saipem Afrique du Nord Antonio Vella.

Différence entre ENI et Saipem

En outre, le tribunal de Milan estime qu’il ya une différence entre la société mère et sa filiale:  »Saipem est indépendante d’Eni et de Scaroni », argumente Alessandra Clemente. Antonio Vella a également été acquitté, selon le quotidien italien la Repubblica. En septembre 2014, la justice italienne avait ouvert une enquête sur l’entreprise financière  »Paolo Scaroni Trust », par laquelle auraient transité quelque 198 millions d’euros de pots de vin en direction de l’entreprise Pearl Partner de l’algérien Farid Bejaoui, en échange de l’obtention d’un marché de cinq milliards d’euros. Le 3 Octobre dernier, le procureur général de Milan avait requis deux ans et 10 mois de prison pour Tullio Orsi, ancien PDG de Saipem Algerie, en plus de la confiscation de 1,3 million de francs suisses.

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