À l’approche de l’Aïd al-Adha 2025, le ministère tunisien du Commerce et du Développement des exportations a annoncé que le prix de référence du mouton de sacrifice a été fixé à 21.900 dinars le kilo. « Cette mesure vise à instaurer une plus grande transparence dans les transactions et à protéger le pouvoir d’achat des citoyens durant cette période » indiquent les autorités.
Le ministère encourage fortement les éleveurs et agriculteurs à approvisionner directement les espaces de vente organisés, en y installant leurs propres points de vente, et à éviter tout recours aux intermédiaires ou spéculateurs, « souvent responsables d’une hausse injustifiée des prix ».
« Pour faciliter leur activité, les professionnels peuvent présenter leur carte professionnelle ou en faire la demande auprès des services agricoles régionaux ou des organisations professionnelles compétentes. Des attestations spécifiques peuvent également leur être délivrées pour faciliter leurs déplacements et la vente de leurs bêtes » ajoute le ministère.
Enfin, le ministère appelle les consommateurs à s’approvisionner exclusivement dans ces points de vente encadrés et à privilégier la vente au kilo, une démarche qui vise à garantir un commerce équitable, sécurisé et accessible pour tous durant l’Aïd.
Cette mesure s’inscrit dans un contexte régional où d’autres pays du Maghreb, comme l’Algérie, ou le prix des moutons de l’Aïd importés a été officiellement fixé à 40 000 dinars algériens (DA). Cette décision de l’Algérie viset à importer jusqu’à un million de têtes de moutons pour la fête de l’Aïd cette année, afin de garantir une offre suffisante et maîtriser les prix sur le marché national, tandis que le Maroc a appelé ses citoyens à envisager de ne pas sacrifier de moutons cette année en raison de la sécheresse et des défis économiques.