Le régulateur financier a lancé une consultation nationale sur la Bourse. Un exercice qui peine à masquer les faiblesses structurelles du marché.
La Commission d’organisation et de surveillance des opérations de bourse (COSOB) a rendu public, jeudi, les résultats d’une consultation nationale lancée fin août. Plus de trois cents contributions ont été recueillies, venues d’universitaires, de professionnels et de citoyens. Le régulateur entend s’en servir pour élaborer un plan de modernisation du marché financier algérien.
Ces propositions, que la COSOB juge “qualitatives”, alimenteront la deuxième phase d’une stratégie engagée en 2023. La première avait abouti à une refonte du cadre légal. Cette fois, il s’agit de définir des mesures concrètes, en associant un spectre plus large d’acteurs.
Catalogue de bonnes intentions
Les thèmes abordés forment un catalogue : dynamisation du marché secondaire, élargissement du rôle des investisseurs institutionnels, création d’instruments financiers, développement de la finance verte et islamique, recours aux technologies numériques, soutien aux PME. Des ateliers doivent être organisés dans les prochains mois.
Pourtant la réalité est tenace. La Bourse d’Alger demeure squelettique. Quelques dizaines de sociétés cotées, des volumes d’échanges dérisoires, une méfiance persistante des entreprises comme des épargnants. Le régulateur espère inverser la tendance.