Depuis le 8 avril, l’euro maintient une trajectoire ascendante significative sur le marché interbancaire algérien, affichant une variation notable de son taux de change face au dinar algérien. Alors qu’un euro s’échangeait contre 146,16 dinars algériens le 8 avril, cette valeur a progressé pour atteindre 150,42 dinars algériens le lundi 14 avril. Cette tendance haussière se confirme aujourd’hui, mardi 15 avril, où l’euro s’établit à 150,44 dinars algériens. Ce mouvement continu suggère un renforcement de la tendance, influencé par divers facteurs économiques.
L’évolution du taux de change selon les données de la Banque d’Algérie au cours de la semaine écoulée témoigne de cette progression :
- 8 avril : 1 euro = 146,16 dinars algériens
- 9 avril : 1 euro = 146,74 dinars algériens
- 11 avril : 1 euro = 148,97 dinars algériens
- 14 avril : 1 euro = 150,42 dinars algériens
- 15 avril : 1 euro = 150,44 dinars algériens

Ces fluctuations mettent en évidence une volatilité persistante sur le marché des devises, reflétant des dynamiques économiques du pays.
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Le principal facteur expliquant cette appréciation de l’euro réside dans le récent renforcement de la monnaie européenne face au dollar américain sur les marchés financiers internationaux. Dans un contexte où l’euro gagne en valeur par rapport au dollar, cet effet se propage aux monnaies locales, y compris le dinar algérien. Ce phénomène résulte souvent d’une combinaison de facteurs tels que les politiques monétaires, l’inflation et les perspectives économiques des principales économies de la zone euro dans le contexte actuel marqué par des tensions entre les Etats-Unis et le reste du monde.
Conséquences de la hausse de l’euro sur le marché algérien
L’augmentation continue du taux de change de l’euro a des répercussions directes sur les importations en Algérie. Les produits et matériaux facturés en euros deviennent plus onéreux pour les importateurs algériens. Cette situation pourrait entraîner, dans les semaines à venir, une augmentation des prix des biens importés sur le marché local, impactant négativement le pouvoir d’achat des ménages algériens.