Le projet de loi de finances 2026 introduit une hausse des tarifs du contrôle technique des véhicules et des motocyclettes. Cette mesure, désormais actée, modifie le coût de ce service obligatoire pour les automobilistes algériens. Le texte ne précise toutefois pas encore le montant exact ni les modalités d’application de cette révision.
L’annonce intervient au lendemain du tragique accident d’un bus à Oued El Harrach, qui a fait plus de 15 morts. Ce drame a relancé les interrogations sur la fiabilité du contrôle technique des véhicules dans le pays. Sur les réseaux sociaux, de nombreux citoyens ont exprimé leurs doutes quant à l’efficacité des inspections mécaniques. Les autorités publiques, elles, ont souligné la nécessité de renforcer le suivi technique et la rigueur des contrôles dans les centres agréés.
La révision des tarifs concerne toutes les catégories de véhicules : voitures particulières, poids lourds, véhicules utilitaires et motocyclettes. Elle vise à ajuster les droits perçus aux coûts réels du service, restés inchangés depuis plusieurs années. Les centres de contrôle technique font face à des charges croissantes, notamment pour la maintenance des équipements, la modernisation des appareils de diagnostic et la formation du personnel.
Selon les observateurs du secteur, cette hausse pourrait contribuer à améliorer la qualité et la fiabilité du service. Elle permettrait également aux centres agréés d’investir dans des technologies plus performantes, adaptées aux nouvelles motorisations, y compris électriques et hybrides. Le gouvernement justifie cette révision par la nécessité d’assurer un contrôle plus rigoureux et conforme aux standards internationaux.
Cette disposition du PLF 2026 s’inscrit dans un effort plus large de modernisation du contrôle technique des véhicules en Algérie. Elle accompagne la digitalisation des certificats, le suivi électronique des inspections et un encadrement plus strict des opérateurs. En attendant les textes d’application, les automobilistes s’interrogent sur l’impact concret de cette hausse, qui marque une étape importante dans la réforme du système national de contrôle technique des véhicules.