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La charte sur le Partenariat sociétaire n’est pas une privatisation des entreprises publiques (Ali Haddad)

Par Maghreb Émergent 4 janvier 2018

 

« Nous ne permettrons à personne de nous donner des leçons de nationalisme économique, car nous sommes les plus au fait de la situation de nos entreprises, de notre économie et des défis qui attendent le pays », a indiqué Ali Haddad.

 

Le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad a affirmé, mercredi à Alger, que la charte sur le Partenariat sociétaire, signée récemment entre le gouvernement, l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et le Patronat vise a asseoir « un partenariat fructueux » pour appuyer et renforcer l’économie nationale et « ne signifie nullement la privatisation des entreprises publiques ».

Intervenant lors d’une réunion concertation entre des représentants du parti FLN et de l’UGTA, sous la conduite de MM. Ould Abbes et Abdelmadjid Sidi Saïd, visant à expliquer la portée et le contenu de la charte, M. Haddad a indiqué que cette charte vise à asseoir « un partenariat fructueux » entre les secteurs public et privé, soutenant qu’il ne s’agit nullement de « privatisation des entreprises publiques ».

« L’enjeux principal est la relance de l’économie nationale », a-t-il ajouté, soulignant le « rejet catégorique » du FCE des accusations « irresponsables » véhiculées par certains milieux à travers des « procès d’intention » et des appels à « des lignes rouges » à ne pas franchir car s’agissant de l’avenir du secteur public.

« Nous ne permettrons à personne de nous donner des leçons de nationalisme économique, car nous sommes les plus au fait de la situation de nos entreprises, de notre économie et des défis qui attendent le pays », a-t-il affirmé, ajoutant que « le Patronat est le mieux placé pour connaître les difficultés auxquelles l’entreprise nationale économique est exposée ».

Ces lignes rouges, pour le Patronat, a-t-il dit « c’est empêcher le développement de l’économie nationale et anticiper sa chute », estimant que « les lignes rouges sont le risque de compromettre la souveraineté nationale et rester les bras croisés face à la dépendance extérieure, aux obstacles auxquels est confrontés au quotidien l’entreprise algérienne et au monopole d’entreprises étrangères sur des secteurs stratégiques ».

M. Haddad a expliqué en outre que la stratégie du Patronat est basée sur la « non différenciation entre secteurs public et privé », soulignant qu' »il n’y a qu’une seule entreprise économique algérienne ».

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