Les feux de forêt ravagent de nouveau le nord de l’Algérie, et cette saison estivale 2025 ne fait malheureusement pas exception. Alors que plusieurs wilayas sont en proie aux flammes depuis trois jours, les images qui affluent sur les réseaux sociaux témoignent de l’ampleur des dégâts, particulièrement dévastateurs pour les aviculteurs, qui voient leurs exploitations réduites en cendres. Cette catastrophe met en lumière la vulnérabilité d’un secteur vital face aux caprices d’un été toujours plus chaud et propice aux incendies.
Souk Ahras et Bordj Bou Arreridj, épicentres de la désolation
Les témoignages visuels partagés par les opérateurs du secteur avicole sont poignants. La wilaya de Souk Ahras, notamment la région de Henancha, est particulièrement touchée. Des clichés et vidéos montrent des poulaillers entièrement ravagés par les flammes, laissant derrière eux des scènes de désolation et des pertes considérables en volailles, notamment des poussins décimés. Le même scénario catastrophe se répète dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, où de nombreuses infrastructures d’élevage ont été calcinées.
Pour ces aviculteurs, c’est un véritable drame. En l’espace de quelques heures, des années de travail, d’investissements et d’efforts sont anéanties. Les pertes ne se limitent pas aux bâtiments et aux animaux : le matériel, les stocks d’aliments et les équipements essentiels à l’activité sont également perdus, plongeant ces professionnels dans une situation économique des plus précaires.
Un appel à l’aide urgent pour les aviculteurs sinistrés
Face à l’ampleur de ces destructions, un appel pressant à l’aide de l’État se fait entendre sur les réseaux sociaux. Les internautes et les professionnels du secteur réclament une intervention rapide et concrète pour soutenir ces aviculteurs qui ont « tout perdu ». Il est crucial que des mécanismes d’indemnisation et d’aide à la reconstruction soient mis en place sans délai pour permettre à ces familles de retrouver une activité et de ne pas sombrer dans la précarité.
Une fatalité estivale pour l’aviculture algérienne
Malheureusement, ce scénario tragique se répète chaque été. Les incendies de forêt sont devenus une menace récurrente et dévastatrice pour l’Algérie, et les aviculteurs sont parmi les plus lourdement pénalisés. La forte concentration de poulaillers, souvent situés en zones rurales ou périurbaines, les rend particulièrement vulnérables aux avancées rapides des feux.
Chaque année, ces professionnels paient un lourd tribut, voyant leurs efforts réduits à néant par des flammes implacables. Au-delà des pertes économiques directes, c’est aussi un coup dur pour la sécurité alimentaire du pays, l’aviculture étant une filière essentielle pour l’approvisionnement en protéines animales.
Il est impératif d’adopter des stratégies de prévention plus robustes et de renforcer les mesures de protection des exploitations agricoles, notamment avicoles, face à la menace grandissante des feux de forêt. L’avenir de nombreux aviculteurs et la stabilité de la filière en dépendent.