Le gouvernement table sur un taux de croissance de 3,9% en 2017 malgré la baisse des revenus pétroliers du pays.
“Malgré la contraction de ses revenus pétroliers depuis trois années, l’Algérie continue de résister et de déployer des efforts pour préserver la stabilité de ses indicateurs macroéconomiques”, a indiqué samedi le Premier ministre, Abdelmalek Sellal lors de son intervention à la réunion Gouvernement-Walis.
“C’est ce qui nous a permis de réaliser un taux de croissance de 3,9%. Bien que l’année 2017 s’annonce difficile, nous visons le même objectif de croissance”, a-t-il ajouté. Dans un entretien qu’il a accordé cette semaine au quotidien Asharq Al-Awsat, le Premier ministre a affirmé qu’en dépit d’un violent choc pétrolier qui a réduit ses ressources de plus de la moitié, l’Algérie maintient des indicateurs économiques stables et réalise une croissance annuelle de l’ordre de 4% grâce à plus de 25.000 nouveaux projets lancés au cours des trois dernières années.
M. Sellal a expliqué que l’Algérie continuait de hisser le niveau des crédits à l’économie ( une hausse annuelle moyenne de 10%) ajoutant que cette démarche avait permis de résorber le taux de chômage, notamment parmi les jeunes, à 9,9 %.
Il a ajouté qu’un nouveau cadre budgétaire a été mis en place dans le sillage du nouveau modèle économique lancé par le gouvernement afin de préserver les équilibres macro-économiques et lancer des réformes pour adapter nos procédés de gouvernance économique aux standards internationaux en termes d’efficacité et de rationalisation.
“Les premiers résultats de ces mesures sont encourageants, mais nous avons encore beaucoup à faire”, a-t-il soutenu soulignant que l’économie nationale était près d’atteindre l’autosuffisance et de diriger vers l’exportation dans certains domaines tels le ciment, les matériaux de construction et les industries pharmaceutiques.