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Algérie- Le Groupe public Mécanique compte investir dans la fabrication d’éoliennes

Par Yazid Ferhat
24 janvier 2016
La ferme éolienne d'Adrar (DR)

Un projet de réalisation d’une unité de fabrication d’éoliennes d’une capacité de 3,6 mégawatts, l’équivalent d’une alimentation de 20.000 habitants devrait être installé à Berrouaghia ou dans une autre ville des Hauts Plateaux.

 

Le Groupe public Mécanique compte investir dans le secteur des  énergies renouvelables. Il prévoit la réalisation d’une unité de fabrication d’éoliennes d’une capacité de 3,6 mégawatts, l’équivalent d’une alimentation de 20.000 habitants, a fait savoir le PDG du groupe, Bachir Dehimi, dans une déclaration à l’APS.

Ce responsable a annoncé, à cet effet,  qu’une joint-venture devra être signée prochainement entre Poval (filiale du groupe public) et un partenaire finlandais et, éventuellement, un deuxième partenaire étranger. Ce projet devrait être installé à Berrouaghia ou dans une autre ville des Hauts Plateaux.

M. Delmi a précisé que la réalisation de cette unité de fabrication d’éoliennes, fait partie d’un ensemble de 5 nouveaux projets industriels en phase de maturation au sein de son groupe. Outre, l’énergie éolienne, ces projets concernent les domaines de la fonderie, les forages, voirie et les hydrocarbures. Ces projets s’inscrivent dans le cadre du nouveau plan d’action du groupe 2016-2022 validé par le Conseil des participations de l’Etat (CPE) en novembre dernier, a-t-il précisé.

Il s’agit, en premier lieu, d’un projet d’une nouvelle fonderie qui sera installée à Constantine, d’une capacité de 14.000 à 15.000 tonnes/an dont une partie sera destinée à l’export.  Ce projet, en négociation entre trois partenaires, sera réalisé selon la règle 51/49% régissant l’investissement étranger en Algérie, par Etrag (une des filiales du groupe algérien) et le constructeur américain de tracteurs Massey-Ferguson ainsi que d’un fondeur mondial en tant que partenaire technologue.

Une partie de la production de cette unité sera destinée pour satisfaire les besoins de l’usine des tracteurs Massey-Ferguson (2.000 unités/an) à Constantine et celle des moteurs Mercedes-Benz dans la même ville (25.000 unités/an), tandis que le reste sera exporté vers les usines du constructeur américain implantées à travers le monde. « L’avantage de ce projet est que nous allons le réaliser en partenariat avec un client qui va acheter nos produits, qui est Massy-Ferguson, ce qui signifie que nous devons répondre à ses exigences en matière de la qualité », avance M. Dehimi.

Vannes, matériels de voirie, appareils de forage…

Par ailleurs, le Groupe mécanique va investir dans la fabrication des vannes destinées au secteur des hydrocarbures en partenariat avec le leader français Valco Malbranque avec qui le protocole d’accord a été signé en octobre dernier à Paris: « Les partenaires travaillent actuellement sur le pacte d’actionnariat et le business plan », précise le même responsable selon lequel le contrat de joint-venture pourrait être signé avant fin juin 2016.

Un autre projet concerne la fabrication des matériels de voirie (bennes…) à travers un partenariat devant réunir sa filiale Magi, le groupe SNVI et l’entreprise portugaise Galucho, à travers une société mixte qui devra être créée durant le premier semestre 2016. Les bennes qui seront produites à Rouiba seront destinées à équiper les camions sortis des chaînes de montage de la SNVI et, éventuellement, les anciens camions nécessitant une réhabilitation.

Le dernier projet prévu porte sur la fabrication d’outils et d’appareils de forage pour les secteurs de l’hydraulique, de l’énergie et des mines. Un prototype a déjà été produit mais le groupe souhaite trouver un partenaire étranger pour une meilleure maîtrise technologique: « Si nous ne trouverons pas de partenaire, nous étudierons ce que nous pourrons faire avec Sonatrach pour la réalisation de ce projet ».

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