La 9ᵉ édition du Salon International de la Récupération et de la Valorisation des Déchets (REVADE), initialement prévue du 25 au 27 octobre au Palais des Expositions d’Alger, n’aura finalement pas lieu. Une décision officielle de la Chambre algérienne du Commerce et de l’Industrie (CACI) a annoncé le report de l’événement à une date ultérieure, invoquant des raisons urgentes et exceptionnelles.
Une décision de dernière minute
Selon la correspondance adressée aux exposants, le report du REVADE a été notifié par le secrétaire général de la CACI. Le document ne précise pas la nature exacte des motifs ayant conduit à cette décision. L’annonce, intervenue à seulement deux jours de l’ouverture, a surpris les participants et partenaires du salon.
Des exposants déjà installés
Plusieurs entreprises nationales et étrangères avaient déjà installé leurs stands et mobilisé leurs équipes sur place. Certaines avaient également réservé et payé des chambres d’hôtel pour leur personnel. Ce report soudain entraîne donc des coûts logistiques et financiers imprévus pour les exposants, qui attendaient ce rendez-vous annuel comme une vitrine pour présenter leurs innovations dans le domaine de la gestion et de la valorisation des déchets.
Un coup d’arrêt pour la filière
Le salon REVADE est considéré comme un événement majeur pour les acteurs du recyclage, de l’économie circulaire et de la protection de l’environnement en Algérie. Il offre un espace d’échanges entre institutionnels, industriels et experts autour des défis liés à la récupération et au traitement des déchets. Son report soulève donc des interrogations sur la planification des manifestations économiques et la coordination entre les institutions publiques et les opérateurs privés.
En attente d’une nouvelle date
Aucune nouvelle date n’a encore été communiquée par la Chambre du Commerce et de l’Industrie. Les organisateurs espèrent que le REVADE pourra se tenir dans les prochains mois, une fois les conditions réunies. En attendant, cette annulation de dernière minute laisse un goût amer chez les professionnels du secteur, qui voient dans ce report une occasion manquée de promouvoir la valorisation des déchets et les solutions durables.





