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Algérie-Les augmentations des prix à la pompe n’ont pas eu d’effets majeurs sur la consommation des carburants

Par Yazid Ferhat
17 janvier 2018

 

La consommation des carburants a légèrement baissé en  2016/2017 après plusieurs années de croissance continue. Une baisse qui s’explique par les augmentations des prix à la pompe mais aussi par la baisse des importations de véhicules.

 

Les augmentations des prix à la pompe décidées depuis  2016 n’ont eu qu’un effet limité sur la consommation des carburants. Selon les chiffres de l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH),  la consommation nationale des carburants terre a certes connu une baisse après des années de croissance. Mais est restée minime. La consommation des carburants à fin 2016 a atteint 14,9 millions de tonnes contre 15,3 millions de tonnes en 2015, soit une baisse de 2,6% (moins de 400.000 tonnes).

Les chiffres les plus récents de l’ARH remontent à octobre 2017 où la consommation des dix derniers mois de l’année dernière avait atteint 12,188 millions de tonnes, soit une baisse de 2% par rapport à la consommation de la même période de l’année 2016 (12, 437 millions de tonnes).

En 2016, le gasoil qui représentait 69% de la consommation nationale des carburants n’a baissé que de 2,8%, les essences (28 ,7% du mix carburants) de 3,6% alors que celle du GPL-c (2,4% du mix carburants) a bondi de 21%.La même tendance est enregistrée durant les dix premiers mois de l’année 2017, avec -2,6% pour le gasoil, -3% pour les essences et +28,8% pour le GPL-c.

L’ARH explique cette baisse de la consommation par l’augmentation des prix à la pompe des essences et du gas-oil  (le GPL-c maintient un prix constant de 9 DA/litre) mais aussi par la baisse des importations de véhicules.

Car, il faut souligner que les importations de véhicules ont subi un sévère tour de vis ces trois dernières années après avoir culminé à plus de 600.000 unités en 2012.

La tendance à la hausse du parc automobile est restée quasiment stable durant la période, profitant à la fois de l’apport des unités d’assemblage de véhicules et des stocks accumulés qui ont été libérés progressivement sur le marché.  

A titre d’exemple, en 2016, le parc national automobile a continué d’augmenter de plus de 300.000 immatriculations dont 192 171 immatriculations de véhicules neufs, alors que les importations ont atteint près 98 000 unités.

Pour rappel, l’Algérie ne produit pas la totalité de sa consommation en carburants. Le déficit qui est de l’ordre de 3 millions de tonnes est comblé par l’importation qui a avoisiné les 2 milliards de dollars en 2017.

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