Les prix du poulet affichent un recul ce mercredi 15 octobre. Le marché de gros montre une correction nette après plusieurs semaines de hausse. Les opérateurs confirment une détente mesurable par rapport à lundi.
Une baisse visible sur les marchés de gros
Selon plusieurs pages Facebook spécialisées, le prix du poulet vivant en gros varie entre 270 et 290 DA le kilo. Cette baisse représente une chute de 15 à 20 DA par rapport aux prix appliqués lundi. La tendance s’observe dans plusieurs wilayas, signe d’un mouvement généralisé.
Fait marquant, la wilaya de Bouira, notamment Aïn Bessam, affiche le tarif le plus bas. Le kilo s’y négocie à 270 DA. Les grossistes expliquent cette évolution par une offre plus abondante, qui exerce une pression à la baisse sur les transactions du jour.
Répercussion sur les prix au détail
La baisse du marché de gros se transmet rapidement au détail. Les prix du poulet vivant se situent entre 310 et 340 DA le kilo. Les écarts dépendent des régions et des coûts logistiques. Les détaillants ajustent leurs tarifs au fil de la journée, suivant les approvisionnements.
Cette détente devrait aussi influencer le prix du poulet vidé et déplumé. Les abattoirs répercutent généralement les variations du poulet vivant avec un léger décalage. Si la tendance se poursuit, les ménages bénéficieront bientôt de tarifs plus légers.
Retour à la normale après une flambée
Cette baisse arrive après une hausse prolongée. Depuis la fin août, les prix du poulet avaient grimpé de 70 à 90 DA le kilo. Cette flambée était liée à la rentrée scolaire, à une forte demande saisonnière et à la hausse du coût de l’alimentation animale.
Aujourd’hui, la situation se normalise. Les volumes circulent mieux et le marché est moins tendu. Les échanges entre éleveurs, abattoirs et distributeurs sont plus fluides. Cette réorganisation réduit les écarts de prix et stabilise la filière.
Un équilibre temporaire mais fragile
Un aviculteur estime que le niveau actuel est équitable. Il soulage le consommateur tout en couvrant les coûts de production. Ce point d’équilibre rassure les acteurs du secteur, même si la stabilité pourrait rester fragile.
Une tendance à surveiller
Pour la semaine à venir, la prudence domine. Les prix du poulet dépendront toujours des disponibilités locales et des coûts des intrants. Néanmoins, la baisse amorcée depuis la veille envoie un signal positif. Elle pourrait stabiliser le panier des ménages si l’offre se maintient.