M A G H R E B

E M E R G E N T

Á la une

Algérie : les quantités de carburant de contrebande saisies par les douanes ont augmenté de 94%

Par Nabil Mansouri
8 novembre 2018

Durant les neuf premiers mois de 2018, une quantité de 131 625 litres de carburant a été saisie.

Le directeur général des Douanes, Farouk Bahamid, a révélé lors de son intervention devant la commission de Fiances et du budget à l’APN (Assemblée populaire nationale), que la saisie, aux frontières, de carburant détourné a enregistré une hausse de 94,5% durant les neuf premiers mois de 2018 par rapport à la même période de 2017.

Bahamid a indiqué à ce propos qu’au cours de neuf opérations menées par les services des douanes durant les neuf premiers mois de 2018, une quantité de 131 625 litres de carburant a été saisie, contre 67 685 litres durant les neuf premiers mois de l’année passée.

Malgré cette tendance haussière, les quantités saisies par les services des douanes sont inférieures à celles des années passées qui dépassaient 700.000 litres, en moyenne annuelle.

Cette baisse des quantités est due, est-il signalé, à l’instruction interministérielle du 4 juillet 2013, relative à la lutte contre la contrebande sous toutes ses formes. Cette instruction a autorisé les services des douanes à effectuer des contrôles au niveau des pompes à essence, à cibler des clients « à risques » dans les zones frontalières qui s’approvisionnent en grandes quantités, mais aussi à suivre  dans les régions frontalières la traçabilité des livraisons de la SNTR, chargée du transport de carburants.

Depuis cette mesure, le transit illicite des carburants algériens vers le Maroc et la Tunisie s’est réduit sensiblement. Ainsi, la demande en carburants des wilayas frontalières, où la consommation a été gonflée par le passé par les contrebandiers, a chuté.

Force est de constater que si les contrôles au niveau des frontières est du pays, qui  sont ouvertes avec la Tunisie, sont relativement maitrisables par les services des douanes, sur la frontière ouest la question est beaucoup plus compliquée.

Dans la wilaya de Tlemcen, proche d’une zone frontalière fermée depuis 1994, les services des douanes ont affaire à des contrebandiers qui empruntent des routes illégales, et qui emploient des moyens complexes dans le trafic du carburant, ce qui rend la tâche des services concernés par la lutte contre la contrebande, encore plus difficile.

ARTICLES SIMILAIRES

Á la une Actualités

Pomme de terre algérienne : entre exportation et crainte d’une flambée des prix

Depuis le début de l’année 2025, le marché algérien de la pomme de terre connaît une phase charnière. Entre une production record, des décisions politiques audacieuses et des tensions sur… Lire Plus

Actualités Entreprise

Yassir, la licorne qui déraille ? Voyage au cœur du géant algérien des VTC

Depuis sa création fulgurante en 2017 à Alger, Yassir incarne mieux que toute autre start-up la réussite technologique de l’Algérie. Avec 193 millions de dollars levés en sept ans et… Lire Plus

Actualités

Import-Export : Tebboune réunit les responsables clés

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a présidé, jeudi, une séance de travail ayant réuni l’ensemble des responsables des secteurs concernés par les opérations d’importation et d’exportation, a… Lire Plus

Á la une Actualités

Visite du ministre nigérian en Algérie : un nouveau souffle pour le gazoduc transsaharien ?

Depuis le début de l’année 2025, les relations entre l’Algérie et le Nigeria connaissent un regain significatif, marqué par une volonté commune de revitaliser la coopération énergétique, notamment autour du… Lire Plus

Á la une Actualités

Fleurs, fragrances et devises : plongée dans le business florissant… et fragile des fleurs en Algérie

En Algérie, le commerce des fleurs et des plantes ornementales n’est pas simplement une activité économique : c’est le reflet d’un art de vivre et d’une tradition ancrée. À Blida, surnommée la « ville des… Lire Plus