Algérie - Les réserves du ministère de l’Intérieur à la création de l’Observatoire national du service public | Maghreb Émergent

M A G H R E B

E M E R G E N T

Maghreb

Algérie – Les réserves du ministère de l’Intérieur à la création de l’Observatoire national du service public

Par Maghreb Émergent
26 mars 2014
Mohamed El Ghazi, ministre de la réforme de l'administration (DR)

Le gouvernement examinera, dans sa réunion de ce mercredi, le décret exécutif portant création d’un l’observatoire national du service public. Un organisme, dont les prérogatives ont suscité des réserves du ministère de l’Intérieur.

Selon une source au Premier ministère qui s’est confiée à Maghreb Emergent, ce nouvel organisme « constitue le lieu privilégié de la participation active des citoyens à l’amélioration des prestations des services publics, à travers la présence, en son sein, des représentants de la société civile activant dans le domaine du service public ». Selon le décret, l’observatoire aura pour missions « d’émettre des avis et recommandations, d’organiser la collecte d’information, de contribuer à l’évaluation des actions engagées et des prestations fournies, de mener des actions de sensibilisation sur la réforme du service public, de promouvoir l’implication des usagers dans la réforme du service public et d’organiser des manifestations scientifiques et ateliers en rapport avec son objet social».
Cet observatoire est placé sous l’autorité du ministre chargé de la réforme du service public. En plus d’un représentant de chaque ministère, l’Observatoire inclut également des représentants des associations agréées, qui activent dans différents secteurs, comme le CNES, l’ONS et la CCNPPDH.
Le véto du ministère de l’Intérieur
Selon notre source, les initiateurs du texte de création de cet organisme, se sont heurtés aux réticences des services du ministère de l’intérieur, concernant les prérogatives de ce nouvel observatoire ainsi que sa tutelle. Les cadres du département de Tayeb Belaiz voient d’un mauvais œil certaines missions de cet observatoire, en particulier la sensibilisation et la promotion de l’implication des usagers (citoyens) des services publics. Des prérogatives que le ministère de l’Intérieur veut garder, d’où sa demande à ce que cet organisme soit rattaché à son autorité.
Devant le refus de la commission, le département de Belaiz a fini par céder, sous la condition de réduire considérablement le champ de compétences de l’observatoire, comme la saisine d’autres institutions, ajoute notre source, qui en arrive à la conclusion que l’Observatoire national du service public, risque de disparaitre dès la suppression de son tout nouveau ministère de tutelle.

ARTICLES SIMILAIRES

Actualités Maghreb

Flottille Samoud maghrébine : le départ vers Gaza reporté au 7 septembre

Le comité d’organisation de l’initiative « Flottille du Samoud maghrébin pour briser le blocus de Gaza » a annoncé, ce mercredi 3 septembre, le report du départ initialement prévu le… Lire Plus

Actualités Maghreb

Femmes Maghrébines au travail : Voici ce que dit le dernier rapport de la Banque mondiale

Le 1er août 2025, la Banque mondiale publie un rapport sur le Maghreb, l’intégration des femmes dans le monde du travail. Une intégration que l’institution juge de « faible ». Si les… Lire Plus

Actualités High-Tech

5G au Maroc : entre ambitions élevées et défis persistants

L’Agence nationale de régulation des télécommunications (ANRT) a annoncé l’ouverture des appels d’offres pour l’attribution des licences d’établissement et d’exploitation des réseaux 5G au Maroc. Cette annonce marque une étape… Lire Plus

Actualités Maghreb

Agriculture : le dessalement de l’eau, un choix vital mais coûteux pour le Maroc

Face à une sécheresse historique aggravée par le changement climatique, le Maroc a fait du dessalement de l’eau de mer une solution stratégique, notamment dans la région agricole du Souss-Massa,… Lire Plus

Actualités Commerce

La BAD soutient le commerce tunisien avec une garantie de 50 millions de dollars

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé une facilité de garantie de financement du commerce d’un montant de 50 millions de dollars en… Lire Plus