L’Algérie ambitionne de faire des voitures électriques le modèle dominant sur ses routes. Pour ce faire, l’État a décidé d’ouvrir les vannes financières. Une subvention pour l’acquisition de voiture électrique en Algérie est désormais promise aux Algériens. Cette aide significative couvrira jusqu’à 20% du prix d’achat d’un véhicule électrique neuf. Une mesure incitative qui vise à encourager massivement les consommateurs à opter pour ces voitures électriques, synonymes d’écologie et d’économie.
Cette information émane de l’Agence de Presse Algérie (APS). L’APS met en lumière l’engouement suscité par les initiatives gouvernementales en faveur de la transition énergétique dans le secteur des transports. Selon Mourad Ouezane, responsable du département transport à l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (l’APRUE), une aide à l’acquisition de véhicules électriques et de bornes de recharge est en préparation. Cette aide financière pour acheter une voiture électrique en Algérie s’élève à 20% du prix d’achat. Cette initiative forte signale la volonté de l’État de démocratiser l’accès aux voitures électriques.
Déjà, un réseau de 1 000 bornes de recharge est en place à travers le territoire national. Ce déploiement d’infrastructures soutient l’adoption croissante des voitures électriques. Le passage à l’électrique offre des avantages économiques et environnementaux considérables pour le pays.
Des Chinois pour produire des voitures électriques en Algérie
Dans cette dynamique, un développement industriel majeur se profile à l’horizon. En effet, Une entreprise chinoise, Sing Family Enterprise, envisage sérieusement d’implanter une usine de voitures électriques en Algérie, plus exactement dans la wilaya de Naâma. Le 27 février 2025, une délégation de la société a visité la région pour évaluer un terrain proposé par les autorités locales.
Cette visite qui s’est terminée par une réunion au siège de la wilaya et une inspection du site potentiel. Les responsables locaux ont souligné l’importance de ce projet pour le développement économique régional et la revitalisation de l’industrie automobile algérienne. La future usine pourrait avoir une capacité de production annuelle impressionnante, oscillant entre 50 000 et 200 000 voitures électriques made in Algérie. Une partie de cette production alimentera le marché local, tandis que l’autre sera destinée à l’exportation. Cette stratégie favorisera la diversification des échanges commerciaux du pays.
Les discussions ont également porté sur les modèles de véhicules qui pourraient être produits en Algérie. La délégation chinoise a évoqué trois modèles potentiels : les Hycan Z03, A06 et V09. Ces véhicules s’inscrivent pleinement dans la transition mondiale vers les énergies renouvelables. L’engagement de Sing Family Enterprise répond à une demande croissante pour les voitures électriques.
La concrétisation de ce projet représente un tournant stratégique pour l’Algérie. Face à une crise automobile persistante, l’implantation d’une usine de voitures électriques en Algérie permettrait de satisfaire les besoins nationaux. De plus, le pays pourrait se positionner comme un acteur clé sur le marché africain des véhicules électriques. Ce développement s’aligne avec la volonté du gouvernement algérien de diversifier son économie et de réduire sa dépendance aux hydrocarbures.
La transition vers la voiture électrique en Algérie
La transition vers les voitures électriques est perçue comme une étape cruciale pour diminuer l’empreinte carbone des transports dans le pays. En adoptant cette technologie propre, l’Algérie pourrait renforcer son rôle dans la lutte contre le changement climatique.
Ainsi, la wilaya de Naâma pourrait devenir un pôle majeur de production automobile. Ce projet générerait des milliers d’emplois.