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Algérie : « l’exploitation des hydrocarbures en offshore n’est pas risquée »(Guitouni)

Par Nabil Mansouri
31 octobre 2018
Le P-DG de Total a indiqué que les puits en offshore coûtent relativement chers, en estimant le coût moyen d’un forage entre 50 à 60 millions d’euros.

Lors de son discours de clôture du sommet ‘’Algeria Future Energy », le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, s’est voulu rassurant au sujet de l’exploitation des hydrocarbures au niveau des côtes algériennes, en déclarant « qu’il ne faut pas avoir peur de l’exploitation en offshore».

Guitouni a dit ne pas comprendre pourquoi que « quand l’Algérie s’engage dans de nouveaux projets tout le monde a peur ? Selon lui, il n’y a pas de techniques complexes pour ce type d’exploitation et les machines utilisées sont les mêmes. « Il y a juste la profondeur des puits en offshore qui a ses propres spécificités », a-t-il précisé.

Il ajoute, à ce propos, que ces techniques seront maîtrisées par les Algériens qui sont actuellement en formation.

Si pour le ministre de l’Energie, l’exploitation en offshore est une opération ordinaire, pour les entreprises qui se sont engagées dans ce projet, les choses ne semblent pas aussi faciles.

Le P-DG du groupe Total, l’entreprise qui sera chargée avec ENI de faire de l’exploration au large des côtes algériennes, a déclaré à l’issue de l’accord de partenariat avec Sonatrach que « l’exploration des hydrocarbures au large des côtes algériennes est très difficile, en raison de profondeur des gisements ».

Il a indiqué que les puits coûtent relativement chers, en estimant le coût moyen d’un forage offshore à environ 50 à 60 millions d’euros.

L’accord signé entre Sonatrach et ses partenaires stipule que 50% des coûts de l’exploration seront supportés par le groupe Sonatrach, au moment où Total et ENI prendront en charge, à parts égales, l’autre moitié des coûts.

Rappelons que Sonatrach a signé, ce lundi 29 octobre, avec Total et ENI un contrat d’exploitation d’hydrocarbures offshore dans les zones de Béjaïa et Oran. L’exploitation de la zone est sera menée par le groupe italien ENI sur une superficie de 15 000 m2, tandis que la zone d’intérêt ouest sera exploitée par le groupe français Total, sur une superficie de 10 000 m2.

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