L’Agence nationale des produits pharmaceutiques vient de lancer de nouvelles facilités pour accélérer l’enregistrement des médicaments. Fini les allers-retours interminables devant les commissions : une seule présentation du dossier suffira désormais.
L’Agence nationale des produits pharmaceutiques a décidé de simplifier la vie aux industriels du secteur. Sur instruction du ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ouassim Kouider, elle vient de mettre en place de nouvelles procédures pour l’enregistrement des médicaments, qu’ils soient fabriqués localement, importés ou destinés à l’export.
Le changement principal concerne le passage devant la commission d’enregistrement. Jusqu’ici, un laboratoire qui déposait un dossier pour enregistrer un médicament pouvait se retrouver à repasser plusieurs fois devant la commission si celle-ci émettait des réserves. Chaque modification du dossier impliquait un nouvel examen complet, avec les délais que cela suppose.
Désormais, le dossier ne sera présenté qu’une seule fois à la commission. Si des réserves suspensives sont formulées, le dossier reste en attente le temps que le laboratoire lève tous les points bloquants, mais il n’aura plus à repasser devant la commission une fois les corrections apportées.
Concrètement, une fois que l’entreprise pharmaceutique a complété son dossier et répondu à toutes les objections, la décision d’enregistrement est délivrée directement, sans nouvelle présentation. C’est un gain de temps considérable pour les industriels, qui peuvent ainsi accélérer la mise sur le marché de leurs produits. Pour l’Agence, c’est aussi un moyen de fluidifier le traitement des dossiers et de réduire l’engorgement des commissions.





