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Algérie: Zemali menace de quitter le Bureau international du travail

Par Maghreb Émergent
12 juin 2018
Algérie: Zemali menace de quitter le Bureau international du travail

 

Le ministre accuse les syndicalistes Rachid Maalaoui du SNAPAP et Raouf Mellal du SNATEG d’être derrière  « l’acharnement » du BIT contre l’Algérie.

 

Le ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Mourad Zemali a menacé, aujourd’hui à Alger, de quitter le BIT (Bureau international du Travail) après la décision de l’Organisation internationale du Travail (OIT), dont relève ce bureau, d’envoyer, en Algérie, une délégation de haut niveau afin de rencontrer les syndicalistes qui se sont plaints récemment des autorités algériennes. Une décision qui a été rejetée par l’Algérie car, souligne le ministre, « toutes les informations à même de contribuer à éclairer (cette organisation)  concernant les observations » lui ont été adressées. 

Selon le ministre qui intervenait en marge de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le travail des enfants, organisée au siège de son ministère, « l’Algérie est prête à quitter le BIT, et ce pour la préservation de la souveraineté nationale ». Il a précisé que le problème qui se pose aujourd’hui est avec la Commission de l’application des normes de l’OIT et n’a rien à voir avec le BIT. 

Le ministre a assuré que cette commission exerçait des pressions sur l’Algérie depuis 2012, accusant les syndicalistes Rachid Maalaoui du SNAPAP et à Raouf Mellal du SNATEG d’être derrière cet « acharnement ».

« Ces gens ne représentent qu’eux-mêmes. Ils n’ont même pas la qualité de salarié », a lancé le ministre qui a profité de cette occasion pour défier ces syndicalistes de présenter une liste de leurs adhérents. Selon Zemali, ces organisations ont un agenda précis qui visent la déstabilisation de la scène politique que syndicale en Algérie. 

Selon ces explications deux personnes se sont approchées de cette commission et ont déposé plainte contre certaines parties en Algérie qu’elles accusent d’entraver leurs libertés syndicale. M. Zemali n’a pas manqué de s’interroger au sujet des sources de financement de ces organisations. « Ces gens n’ont rien à voir avec le syndicalisme », a indiqué le ministre. 

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