Après trois jours de "crispations", le pétrole rebondit déjà ! | Maghreb Émergent

M A G H R E B

E M E R G E N T

Actualités

Après trois jours de « crispations », le pétrole rebondit déjà !

Par Maghreb Émergent
10 juillet 2021

Les cours de l’or noir retrouvent des couleurs en ce week-end, après avoir cédé pratiquement 3 dollars en deux jours, à cause des tergiversations autour de la réunion avortée des membres de l’Opep et leurs alliés de l’Opep+.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre traduit bien ce retour à la tendance haussière des prix. Il affiche 75.59 dollars (9H30 GMT), en hausse de 1,98%. Le West Texas (WTI) a atteint quant à lui 74.63 dollars, avec une hausse de 2,32%, à l’heure de référence.

Cette confiance recouvrée par les marchés est en partie due à la baisse des stocks américains. Les stocks de brut ont plongé de 6,9 millions de barils (MB), à 445,5 MB, pour la semaine close le 2 juillet, selon le rapport hebdomadaire de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA).

Mais si cette preuve d’une forte demande du premier consommateur mondial de pétrole a un peu consolé les investisseurs, l’or noir reste parti pour enregistrer sa première baisse hebdomadaire depuis fin mai (-1,8% pour le Brent comme pour le WTI).

Le marché est affecté “par la crainte que les grands producteurs pompent au-dessus de leurs quotas en raison des problèmes qui plombent l’Opep+”, explique Sukrit Vijayakar, analyste chez Trifecta Consultants.

Du côté des cartels, et même si Abou Dhabi voulait montrer ses muscles face à Ryiad et Moscou, le report sine die de la réunion qui devait se tenir la semaine dernière, risque de cristalliser certaines tensions au sein des relations entre les deux alliés de la péninsule arabique, autour de la prorogation de l’accord entériné en mai 2021, prévoyant l’augmentation la production, au-delà de sa date d’échéance, c’est à dire avril 2022.

« Les Émirats arabes unis soutiennent que tout accord devant être conclu pour une durée allant au-delà d’avril 2022 devrait être négocié à des conditions différentes, en particulier sur une base de production plus élevée pour eux, explique Carole Nakhlé, fondatrice et PDG de Crystol Energy. En revanche, les Saoudiens veulent prolonger l’accord jusqu’en avril 2023, arguant que la raison qui a conduit à l’accord d’avril 2020 était le Covid-19 qui continue de prospérer avec un impact menaçant sur la demande de pétrole ».

ARTICLES SIMILAIRES

Actualités Algérie

Banque d’Algérie : seule la devise nationale autorisée pour les paiements électroniques

La Banque d’Algérie vient de publier l’Instruction n°06, le 17 août 2025. Ce texte définit les règles d’activité des prestataires de services de paiement (PSP) avec une restriction majeure :… Lire Plus

Actualités

Transport urbain : après El Harrach, toujours les mêmes discours

Le renouvellement du parc de transport urbain divise les responsables sur les coûts et les méthodes. Pendant que les débats s’éternisent entre ministres, les citoyens font face quotidiennement aux défaillances… Lire Plus

Actualités Internationale

« Bloquons tout » : la France va-t-elle s’arrêter le 10 septembre ?

La France va-t-elle s’arrêter le 10 septembre prochain ? C’est l’objectif d’un mouvement citoyen baptisé « Bloquons tout » porté par une mobilisation numérique inédite et une colère sociale qui rappelle celle des… Lire Plus

Actualités Algérie

Pourquoi l’avenir industriel de l’Algérie passera par le gaz

L’Algérie raffine déjà l’essentiel de son pétrole et ne dispose pas d’assez de volumes pour bâtir une grande pétrochimie. C’est dans le gaz, abondant et exportable, que se joue désormais… Lire Plus

Actualités Internationale

Dette publique : l’Italie rassure, la France inquiète

“La France menacée de payer plus cher que l’Italie pour s’endetter”, titre aujourd’hui le quotidien Le Monde, soulignant un renversement inédit entre deux grandes économies du sud de l’Europe. Rome… Lire Plus