M A G H R E B

E M E R G E N T

Actualités

Automobile : les programmes 2024 pour l’importation des véhicules ne sont pas encore signés

Par Maghreb Émergent 22 mars 2023

Le sujet d’importation des véhicules neufs continue à être un vrai casse-tête, pour le gouvernement, les concessionnaires et pour les citoyens qui attendent depuis plusieurs années. La demande des véhicules, touristiques et utilitaires, est loin d’être satisfaite par les quotas inscrits au programme 2023, dont le nombre, en cours d’acheminement, devrait atteindre les 180 000 véhicules.

Les 44 opérateurs en concession automobile et les fabricants qui ont investi ou comptent investir dans des projets industriels d’assemblage des véhicules, à l’instar du groupe Stelantis, via sa marque italienne Fiat, ainsi que les projets en préparation dont les marques Chinoises Chery, Geely, JAC et Baic, font toujours attendre leurs clients qui ont passé des pré-commandes dans le programme 2023. Dans certains cas, signalés sur les réseaux sociaux, les délais ont dépassé les 6 mois d’attente. Alors que le réglement impose un délai ne dépassant pas les 45 jours entre la pré-commande et la livraison du véhicule.

Une attente qui a déjà valu un avertissement aux concessionnaires de la part du ministère de l’Industrie pour faire respecter les délais de livraisons tels qu’énoncés dans le cahier des charges.

Selon une source proche du dossier, jusqu’au début de ce mois de mai, « le programme 2024 pour l’importation des véhicules n’est pas encore signé au niveau des ministères de l’Industrie et celui du Commerce ». D’ailleurs, de nouvelles demandes d’agréments attendent toujours leur validation, qui s’ajouteront aux 44 concessionnaires qui sont déjà en activité.

Selon nos sources, le retard de validation des programmes d’importation pour l’activité 2024 par le Gouvernement ne touche pas seulement l’automobile. « D’autres produits destinés à la revente en état, dont des équipements industriels, ne sont pas encore autorisés par le ministère du Commerce », ajoute-t-il, sans préciser également quels sont ces produits soumis aux restrictions.

Ces retards du programme d’importation des produits destinés à la revente en état peuvent s’expliquer en revanche par « des retards de dédouanement au niveau des ports, mais aussi au non-respect par certains opérateurs de leur engagement envers leurs clients », indiquent nos sources. Donc, il est envisageable que le gouvernement compte filtrer les opérateurs non sérieux.

ARTICLES SIMILAIRES

Actualités

Quand deux groupes font le poulet mondial : pourquoi l’Algérie n’y échappe pas

Deux groupes, Aviagen et Cobb-Vantress, fournissent une large part de la génétique utilisée dans le poulet de chair dans le monde. Cette concentration n’est pas qu’un sujet industriel lointain :… Lire Plus

Actualités Energie

Le baril sous 60 dollars annonce-t-il le retour du brut russe sur les marchés ?

Les cours du Brent repassent sous le seuil symbolique des 60 dollars ce vendredi, portés par les spéculations sur un accord de paix en Ukraine. Pour la première fois depuis… Lire Plus

Actualités

Allocation touristique: le vice-gouverneur de la BA détaille les nouvelles règles

Annoncée, retardée, corrigée, puis corrigée encore, l’allocation touristique revient avec de nouvelles règles. La Banque d’Algérie impose désormais des paiements scripturaux uniquement, pour reprendre la main sur une opération qui… Lire Plus

Actualités

Poulet en Algérie : 70% des souches viennent des États-Unis

Dans une interview accordée à Maghreb Emergent, l’ambassadrice des États-Unis en Algérie, Elizabeth Moore Aubin, a révélé que 70% de la volaille produite localement intègre désormais de la génétique avicole américaine.​… Lire Plus

Actualités Économie

Dinar algérien : « le double marché contredit la loi », alerte Bessaha

En 2023, le législateur a tranché. L’Algérie doit fonctionner avec un seul taux de change, fixé sur un marché interbancaire encadré. Pourtant, fin 2025, l’euro s’échange toujours autour de 280-282… Lire Plus