La wilaya de Béjaïa relance la lutte contre l’occupation illégale du domaine public. Les autorités préparent une vaste opération de démolition visant les constructions érigées sans permis sur des terrains appartenant à l’État. Cette initiative a pour objectif de restaurer l’ordre foncier.
Une réunion de travail importante s’est tenue le 27 septembre. Kamel-Eddine Kerbouche, Wali de Béjaïa, a présidé la rencontre au siège de la wilaya. Étaient présents le délégué de la sûreté, plusieurs directeurs exécutifs sectoriels ainsi que les chefs des daïras côtières. L’objectif était de définir une feuille de route pour l’avenir. Le compte rendu de cette concertation a été publié sur la page Facebook de la wilaya.
Bilan positif et récupération du foncier
L’un des points essentiels de la réunion a porté sur l’évaluation des actions menées. Le wali a salué l’efficacité des récentes démolitions. Ces opérations ont permis de récupérer une partie importante des terrains indûment occupés. Ces parcelles, d’une grande valeur foncière, seront prochainement affectées à la réalisation d’équipements publics.
M. Kerbouche a réaffirmé son engagement pour la « stricte application des lois en vigueur » en Algérie. Il a demandé aux différents services une coordination « parfaite et sans faille » afin d’optimiser les interventions futures.
L’impératif de sauvegarder la côte de Béjaïa
Le wali a insisté sur la nécessité de préserver l’attractivité de la façade maritime. Il a ordonné la mise en place de plans d’action concrets pour assurer la récupération intégrale du domaine public, tout en sauvegardant le caractère urbain et écologique du littoral de Béjaïa.
Cette opération vise à la fois à assurer un développement durable de la wilaya et à préserver les droits des citoyens. Les terrains récupérés seront réaffectés à l’intérêt général. Une nouvelle vague de démolitions devrait ainsi être lancée prochainement.
À Béjaïa, le phénomène du bradage et de l’anarchie foncière ne date pas d’hier. Il domine la scène politique locale depuis près de trois décennies. L’Assemblée Populaire de Wilaya (APW) de Béjaïa n’a cessé, depuis 1997, de dénoncer ce fléau et d’alerter sur son aggravation.