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Benabderrahmane Premier ministre, bonne ou mauvaise pioche ? L’avis des experts économiques !

Par Maghreb Émergent
2 juillet 2021

Depuis deux jours désormais, l’Algérie a un nouveau Premier ministre en la personne de Aimen Benabderrahmane. Actualité oblige, le Café des Experts Eco (CEE) de Radio M y est allé de sa propre analyse, forcément, sur le profil du nouvel deuxième homme fort de l’exécutif algérien.

Reda Amrani choisit d’articuler sa grille de lecture sur la dernière décision prise par la Banque d’Algérie concernant le financement de l’économie nationale, et qui consiste en une espèce de système tournant de planche à billet, permettant dans le même temps au Trésor public d’émettre des obligation que les banques pourront acheter par la suite. « C’est une manière de laver notre linge sale en famille, qui va néanmoins permettre à l’économie de s’oxygéner », a ironisé l’expert, qui estime que cette décision porte la signature de l’ancien premier argentier du pays.

Le qualifiant de « bon fonctionnaire » voire un « bon juriste », Amrani engage le nouveau Premier ministre sur la voie de l’assainissement « des textes scélérats qui donne un pouvoir immense de coercition à l’administration ». Sa mission principale selon l’invité de Ihsane El Kadi sera de relancer l’économie.

De son côté, Ali Harbi se veut dubitatif et méfiant ! Et pour cause, Benabderrahmane faisait déjà partie de l’ancien gouvernement qui, selon lui, a brillé par son inaction et son inertie face aux défis de l’instant présent, préférant jouer au « yo-yo » avec les prix du Baril de pétrole, que de tenter de bouger les lignes. Néanmoins, l’expert international s’attend à un « effet électrochoc », qui survient automatiquement dans ce genre de situation.

Enfin, le consultant Nassim Dali Bey, le profil de l’homme importe peu tant que le choix n’est pas en contradiction avec les enjeux actuels, qui , au-delà de la politique, sont imminemment économiques. Il s’appuie entre autres sur le backgound de Aimen Benanbderrahmane, qui devrait lui permettre de ne pas se tromper de check-up, en analysant la situation actuelle. « Il y a une relance économique qu’il faut opérer aujourd’hui, notamment en matière d’investissement » Et d’ajouter : « Je préfère laisser le bénéfice du doute au nouveau Premier ministre, mais il faudra dès le départ aller vers des mesures concrètes et fermes ».

Revivez l’émission dans son intégralité :

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