Les cours du pétrole ont reculé mardi 14 octobre, effaçant une partie des gains enregistrés la veille. La baisse s’explique par la détente géopolitique consécutive à la signature d’un accord de cessez-le-feu à Gaza, ainsi que par des signaux d’apaisement entre les États-Unis et la Chine.
Vers 06 h 01 GMT, le baril de Brent (échéance décembre 2025) perdait 0,57 % à 62,95 dollars, tandis que le WTI américain (échéance novembre 2025) reculait de 0,55 % à 59,15 dollars, selon les données de la plateforme spécialisée Energy Intel à Washington.
La veille, les deux références avaient terminé sur une hausse d’environ 1 %, après avoir touché leur plus bas niveau depuis cinq mois. Les marchés espéraient alors une reprise du dialogue commercial entre Washington et Pékin.
Apaisement diplomatique
Le secrétaire au Trésor américain, Scott Bicent, a confirmé lundi que le président Donald Trump restait déterminé à rencontrer son homologue chinois Xi Jinping en Corée du Sud d’ici la fin du mois. L’objectif : calmer les tensions commerciales autour des droits de douane et des contrôles à l’exportation, qui pèsent depuis des mois sur la demande mondiale en énergie.
Ces signaux positifs ont limité l’ampleur de la correction sur les marchés pétroliers, tout en laissant planer un doute sur la vigueur du rebond économique mondial.
Des marchés toujours fragiles
Après plusieurs semaines de repli, les investisseurs restent prudents : la production élevée de certains membres de l’OPEP+, la faiblesse de la demande en Europe et la solidité du dollar continuent de peser sur le prix du brut.
Les analystes jugent que les cours devraient osciller entre 60 et 65 dollars à court terme, dans l’attente de nouveaux signaux économiques et d’éventuelles décisions d’ajustement de production au sein de l’alliance OPEP+.