Le Brent s’affichait à 63,99 dollars le baril vendredi matin, en légère hausse de 0,66 % à 9h30 (heure d’Alger), selon les données publiées par Boursorama. La veille, il avait clôturé à 63,57 $, après une ouverture à 63,63 $.
Les échanges restent calmes en fin de semaine, dans un marché toujours marqué par la prudence des investisseurs face à la demande mondiale. Les indicateurs macroéconomiques publiés aux États-Unis et en Europe confirment un ralentissement industriel persistant, tandis que les marchés de taux continuent de peser sur les anticipations de croissance.
Le Brent évolue désormais dans une fourchette étroite, entre 63,53 $ et 64,15 $, reflétant un équilibre fragile entre un excès d’offre et une demande toujours hésitante.
Rebond fragile avant le week-end
La progression du jour s’explique davantage par des rachats techniques que par un véritable mouvement haussier de fond. Plusieurs opérateurs profitent des creux pour se repositionner à court terme, alors que les perspectives de la Réserve fédérale américaine demeurent incertaines.
Du côté des fondamentaux, la production soutenue des États-Unis et de la Russie continue d’exercer une pression sur les cours, malgré la discipline affichée par l’OPEP+. Les analystes jugent probable que le Brent reste cantonné autour de 63-65 $ tant que la demande asiatique ne montre pas de signes clairs de reprise.





