Le Brent a entamé la séance de jeudi sur une légère hausse de 0,33 %, s’échangeant à 63,76 dollars le baril à 8h52 (heure d’Alger), selon les données publiées par Boursorama. La veille, il avait clôturé à 63,55 $, après une ouverture à 63,58 $.
Les marchés pétroliers restent prudents en ce milieu de semaine, dans un contexte d’incertitude sur la trajectoire de la demande mondiale. Les investisseurs scrutent les signaux en provenance de la Réserve fédérale américaine et de la Banque centrale européenne, alors que le ralentissement industriel en Europe continue de peser sur les anticipations de consommation.
Le Brent évolue désormais dans une fourchette étroite, entre 63,48 $ et 63,89 $, bien en-deçà de son plus haut niveau des douze derniers mois (82,63 $) mais au-dessus du plancher atteint à 58,40 $.
Pression baissière, mais rebond technique
La baisse prolongée des prix depuis la fin de l’été s’explique par un excès d’offre sur le marché, alimenté notamment par la reprise des exportations américaines et la relative stabilité de la production OPEP+. Cependant, plusieurs analystes évoquent un rebond technique lié à des achats de couverture et à la faiblesse du dollar en début de semaine.
Pour un pays exportateur comme l’Algérie, ce niveau de prix demeure préoccupant. Le Brent à 63 $ reste en dessous du seuil d’équilibre budgétaire, estimé à plus de 100 $ par le FMI.





