M A G H R E B

E M E R G E N T

Actualités

Ces ministres qui ne devraient pas quitter le gouvernement

Par Kheireddine Batache 27 juin 2021

Au moment où les tractations se poursuivent entre la présidence et les vainqueurs de élections législatives du 12 juin dernier, en vue de nommer le prochain Premier ministre et former le prochain staff gouvernemental, certains ministres donnés sortants devraient tout de même remplier pour un deuxième mandat.

Selon nos sources, ils seraient au moins trois à ne pas débarquer du navire gouvernementale lors de cette escale.

Sabri Boukadoum

Le chef de la diplomatie, Sabri Boukadoum, l’un des très rares ministres qui jouissent d’une bonne cote auprès des algériens. En effet, et malgré son appartenance à l’un des des gouvernements les plus impopulaires depuis l’indépendance, Boukadoum a su tirer son épingle du jeu en remettant la diplomatie algérienne aux devant de la scène sur des dossiers épineux : le Mali, la Libye ou encore le Sahara occidental. Par ailleurs, ses interventions et prises de positions très appréciées au sein des instances internationales et à leur tête l’ONU, l’ont aidé à marquer de précieux points vis-à-vis de l’opinion publique, qui le plébiscite pour succéder à Abdelaziz Djerad au poste de Premier ministre.

Belkacem Zeghmati

L’actuel Garde des Sceaux est un personnage controversé car il a mené une guerre sans merci aux « Hirakistes » et aux journalistes couvrant les manifestations du grand mouvement populaire, depuis sa nomination au poste de ministre de la Justice. Attendu sur des dossiers et des réformes avant-gardistes comme la lutte contre la corruption et la bureaucratie, il aura brillé par ses innombrables décisions autoritaires pour le moins contestables, à l’image de la plus récente parmi elles, visant à interdire l’ouverture d’enquêtes sur des affaires de gestion et dilapidation de deniers publics impliquant un agent public, sans l’aval de ses services. Si, beaucoup d’hommes et de femmes de loi considèrent que le département de la justice ne cesse de reculer sous Zeghmati, d’aucuns voient en lui un maillon essentiel et une courroie de transmission entre l’exécutif et le judiciaire au sein de l’appareil d’Etat.

Mahdi Yacine Oualid

Le junior du gouvernement chargé de mettre en œuvre un cadre propice à la création d’un nouveau tissu économique pour les startups, pratiquement ex-nihilo, a été un ministre plutôt actif voire même productif. A seulement 27 ans, il est docteur en médecine depuis 2018, le profil de cet entrepreneur précoce dans les technologies de l’information plait de plus en plus à Abdelmadjid Tebboune qui ne rate pas une occasion de l’encenser. On devrait donc le retrouver dans la prochaine formation gouvernementale, ou il pourra poursuivre la mise en œuvre du Startups act.

ARTICLES SIMILAIRES

Actualités Algérie

Constantine : Abdelmadjid Tebboune pose la première pierre d’un CHU avec 15 ans de retard

Le président Abdelmadjid Tebboune a lancé jeudi trois projets dans la wilaya de Constantine : un CHU, un complexe sportif démesuré et une usine pharmaceutique. Des promesses qui suscitent autant… Lire Plus

Actualités

PLATEAU 19 : une résidence d’écriture cinématographique à Setif

Le collectif PLATEAU19 annonce le lancement de la résidence d’écriture cinématographique ROOM 19, dédiée au développement de projets de premiers longs métrages, qui se tiendra à Sétif du 22 au… Lire Plus

Actualités Algérie

Cryptomonnaies : La Banque d’Algérie ordonne le “blocage” systématique des transactions suspectes

Alors que l’économie numérique mondiale se normalise, la Banque d’Algérie choisit la voie du verrouillage hermétique via sa directive N°06/2025. Ce texte impose désormais aux banques et à Algérie Poste… Lire Plus

Actualités Économie

La BAD cherche à libérer l’Afrique de l’aide internationale en mobilisant ses bourses

Mardi et mercredi à Abidjan, la Banque africaine de développement a réuni une cinquantaine de patrons de bourses africaines pour tenter de les convaincre de bâtir un système financier autonome…. Lire Plus

Actualités Algérie

L’Office des statistiques change encore de tutelle, la deuxième fois en quelques mois

L’Office National des Statistiques (ONS) change à nouveau de main. Il passe sous tutelle directe du Premier ministre, en vertu d’un décret présidentiel publié au Journal officiel le 13 novembre… Lire Plus