l’ancien partenaire chinois de l’entreprise ETRHB Haddad, dans le projet de la cimenterie de Djelfa, CSCEC, a été chargé par le ministre de l’Industrie de relancer le complexe.
A cet effet, le ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb, a reçu mardi une délégation de la société chinoise « China State Construction Engineering Corporation » (CSCEC), avec laquelle il a examiné les moyens de relancer le projet de la cimenterie.
La rencontre, qui s’est déroulée en présence du PDG du groupe GICA, le nouveau partenaire du groupe chinois dans ce projet, s’inscrit dans le cadre de la relance des projets d’investissement récupérés par décisions judiciaires dans le cadre de la lutte contre la corruption.
Lors de cette rencontre, Ghrieb a donné des instructions pour accélérer la création de l’entreprise mixte chargée de la gestion du projet, outre l’élaboration d’un rapport détaillé fixant les parties prenantes et les mesures à prendre pour la relance du projet dans les plus brefs délais.
Il a également instruit de lancer les études techniques nécessaires, en examinant la possibilité de s’orienter vers la production du ciment vert, afin de renforcer la compétitivité du produit algérien et son accès aux marchés internationaux, ainsi que d’augmenter le volume des exportations.
Le ministre a, par ailleurs, insisté sur l’importance de la coordination continue entre les différentes parties prenantes et le signalement immédiat de tout obstacle susceptible d’entraver la concrétisation du projet, soulignant l’engagement du ministère à réunir toutes les conditions nécessaires pour son succès.
Rappelons que le géant chinois CSCEC était déjà partenaire de l’ancien propriétaire de la cimenterie, le groupe privé ETRHB, appartenant à l’homme d’affaires actuellement en prison, Ali Haddad. La cimenterie avait été achetée par les deux groupes, en partenariat, à l’égyptien Asec pour 60 millions de dollars.
Le chantier de cette cimenterie, qui s’étale sur une superficie de 100 hectares, a été lancé en 2008 et était prévu d’entrer en production fin 2019. Elle était destinée, à l’époque, dès sa mise en production, à produire 1.8 million de tonnes de ciments par an comme première étape, avant d’atteindre une capacité de production de 3.6 millions de tonnes par an, dès la deuxième année.