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Commerce : Chute libre des prix du poulet

Par Maghreb Émergent
28 mai 2024

Les prix du poulet enregistrent leur plus bas niveau depuis la crise sanitaire du Coronavirus. Les prix du poulet vivant se négocient en gros dans les poulaillers ce mardi 28 mai, entre 190 et 210 Da le Kg. Pour le détail, les prix se situent entre 230 Da le 260 Da le kg. Chez les bouchers, les prix baissent aussi. Le poulet déplumé se vend entre 300 et 340 DA le kg.

Quant aux raisons de cette baisse sensible des prix, un aviculteur en présente au moins trois. Il s’agit en premier lieu de baisse des prix de la viande rouge importée. ‘’Les consommateurs préfèrent acheter la viande rouge importée d’Espagne que d’acheter du poulet. Du coup, la demande recule et les prix baissent automatiquement’’, a-t-il expliqué. À ce facteur s’ajoute l’approche de la fête de l’Aïd El-kebir. ‘’À l’approche de l’Aïd, la demande pour le poulet baisse, ce qui se répercute sur les prix’’, a-t-il ajouté.

Notre interlocuteur affirme également que l’anarchie qui règne dans ce secteur accentue la crise. ‘’Notre activité n’est pas organisée. La majorité préfère de travailler en noir. L’absence de la structuration favorise l’anarchie’’, dit-il.

Le pire n’est pas encore arrivé

Les aviculteurs craignent le pire au cours des prochains jours. ‘’Avec 200 Da le Kg, des aviculteurs n’arrivent pas à écouler leurs marchandises. Une situation cauchemardesque qui fait craindre le pire’’, indique-t-il. Il explique : ‘’La demande va baisser davantage à partir du juin, ce qui pousserait encore les prix vers le bas’’.

Avec ces prix, les aviculteurs perdent entre 70 et 100 Da par Kg. Le coût de production d’un Kg du poulet vivant varie entre 270 et 300 Da. Pour un poulet de 4 Kg, l’aviculteur pourrait perdre jusqu’à 400 Da par tête.

Une crise difficile à dépasser

Interrogé sur l’avenir de la filiale, notre contact dira que la crise actuelle sera difficile à dépasser. ‘’Il est clair, que la majorité des aviculteurs vont mettre la clef sous le paillasson. Il sera très difficile de relever la tête après cette crise’’, note-t-il.

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