En ce début du mois de Ramadan, les consommateurs peuvent enfin respirer un peu, car les prix du poulet commencent à baisser après avoir connu une inflation notoire à la veille du mois sacré.
Dans plusieurs régions, notamment à l’Est et au Centre de l’Algérie, les prix du poulet vivant en gros se situent désormais entre 270 et 290 DA le kilogramme. Des wilayas clés comme Sétif, Béjaïa et Tizi-Ouzou affichent des prix en détail qui varient entre 320 et 360 DA le kilogramme.
Cependant, dans l’Ouest du pays, une légère différence de prix est constatée. À Oran, par exemple, le poulet vivant en gros se négocie entre 290 et 310 DA le kilogramme, et dans les points de vente en détail, les prix dépassent les 350 DA. Cette situation devrait se répercuter sur les points de vente de poulet déplumé dès demain, mardi 4 mars, avec des baisses de prix attendues.
Les raisons d’une baisse des prix
Les raisons derrière cette baisse sont principalement liées à l’injection sur le marché national de quantités importantes de poulet congelé importé du Brésil par le gouvernement. Ce mouvement stratégique a permis d’influencer les comportements d’achat des consommateurs, dont une partie semble désormais privilégier le poulet congelé au détriment du poulet local frais.
Ce changement de préférence a entraîné une diminution de la demande pour le produit local, ce qui a inévitablement impacté les prix de vente.
Un acteur du secteur a précisé que cette tendance à la baisse pourrait se poursuivre dans les jours à venir, laissant entrevoir un certain répit pour les familles algériennes en ce début de mois de jeûne. La stabilisation des prix pourrait ainsi faciliter l’accès à cette denrée essentielle dans les foyers, surtout durant le ramadan, où la consommation de poulet connaît un pic.
Ainsi, après une période de tension tarifaire, les signes d’un apaisement des coûts se dessinent, apportant un peu de réconfort aux consommateurs.