Le président de la République a ordonné, dimanche lors de la réunion du Conseil des ministres, la réduction de la facture d’importation des médicaments de 400 millions de dollars pour cette année.
Le chef de l’Etat a également mis l’accent sur la nécessité d’encourager la production nationale de médicaments. Il a, dans ce cadre, plaidé pour le renforcement de la position du groupe pharmaceutique public Saidal sur le marché algérien des médicaments.
En chiffres, Abdelmadjid Tebboune veut que le groupe couvre 30% du marché national contre 10% actuellement. Cette faiblesse des parts du marché de l’opérateur historique s’explique par la domination de l’importation du médicament par des lobbies.
Il a, en outre, exigé un contrôle stricte des stocks de médicaments pour éradiquer les importations anarchiques des produits pharmaceutiques et lutter contre le phénomène de vente illégale des psychotropes.
Le président de la République a, par ailleurs, appelé à encourager les start-up à se lancer dans le secteur de production des médicaments et à en devenir exportateurs.
Sur un autre registre, Tebboune a décidé de donner un nouveau souffle au projet de barrage vert réalisé par les jeunes du service national durant les années 70. Pour le chef de l’Etat, ce projet permettra d’arrêter l’avancée du désert vers le Nord du pays.
En ce qui concerne la violence urbaine, le président a annoncé une batterie de mesures. Il s’agit essentiellement de l’interdiction de la vente et de la production des armes blanches, de réviser le code pénal de sorte les peines plus sévères et de renforcer également la protection légale des services de sécurité.
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