Ce lundi 3 novembre, le prix du baril de Brent de la mer du Nord s’échangeait à 64,69 dollars, soit en baisse de 0,58 % par rapport à la clôture de vendredi (65,07 $). Ce léger recul intervient dans un contexte de prudence des marchés pétroliers, toujours attentifs aux signaux envoyés par l’OPEP+ et à la situation macroéconomique mondiale.
Le baril s’est négocié dans une fourchette étroite ce lundi, avec un plus haut à 65,32 $ et un plus bas à 64,51 $, selon les données d’ICE Europe. Le volume des échanges restait modéré, à environ 89 000 transactions. Sur les douze derniers mois, le Brent a oscillé entre 58,40 $ et 86,63 $, signe d’une volatilité importante sur fond d’ajustements successifs de production et de tensions géopolitiques.
Marché en attente de nouveaux signaux
Les opérateurs restent prudents après la réunion ministérielle de l’OPEP+ tenue le week-end précédent, au cours de laquelle plusieurs pays, dont l’Algérie, l’Arabie saoudite et la Russie, ont confirmé le maintien de leurs ajustements volontaires de production pour trois mois supplémentaires.
Cette décision vise à éviter une surabondance de l’offre début 2026, alors que la demande mondiale pourrait se tasser avec la baisse saisonnière de l’activité industrielle en Europe et en Asie.
La fermeté du dollar américain continue par ailleurs de peser sur les cours du brut, rendant le pétrole plus coûteux pour les acheteurs hors zone dollar. Les investisseurs surveillent aussi de près la trajectoire des taux directeurs américains, dont une éventuelle baisse au premier trimestre 2026 pourrait relancer la demande mondiale d’énergie.





