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Covid-19: ELEC El Djazair va fabriquer des générateurs d’ozone développés par des chercheurs algériens

Par Maghreb Émergent
19 décembre 2020

Une filiale du groupe ELEC El Djazair, compte lancer prochainement la fabrication de générateurs d’ozone développés par un groupe de chercheurs algériens, a appris l’APS auprès de cette entreprise publique.

Il s’agit d’un appareil utilisé pour la désinfection des espaces (véhicules, hôpitaux, écoles, stations de transports…) contre les virus, bactéries, champignons et mauvaises odeurs, et qui ne nécessite aucun intrant puisque il se base sur une technique permettant la transformation de l’oxygène de l’air ambiant en ozone.

Après essai et lancement d’une présérie de ce nouveau type d’équipements, les produits fabriqués ont été contrôlés concluants, selon le PDG de l’entreprise, Abdelkader Zazoua, indiquant que des quantités ont été déjà vendues à la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach, alors que SOREMEP vient de recevoir d’autres commandes, de la part de cliniques et des mosquées principalement.

La fabrication sera lancée, ainsi, à partir de janvier prochain, avec une capacité de production de 2.000 appareils, précise M. Zazaou soulignant que les boitiers sont fabriqués par la société elle-même tandis que les autres composants seront assurés par des fournisseurs algériens et étrangers.

La société proposera trois modèles de générateurs selon le volume de l’espace à désinfecter: 15 G(surface d’environ 30 m²), 30 G (surface d’environ 60 m²) et 60G (surface d’environ 150 m²), selon le premier responsable de cette entreprise basée à Tlemcen.

Ce nouvel équipement est le fruit d’un partenariat engagé en avril dernier avec le laboratoire de recherche de l’université de Sidi Bel Abbès qui a développé ce modèle algérien, dans le cadre du Reverse engineering (ingénierie inverse qui consiste à déterminer la méthode de fabrication d’un appareil qui existe déjà).

D’autres projets d’appareils sont actuellement en cours de maturation en interne ou en collaboration avec des universités algériennes, en vue de leur industrialisation en temps opportun, note le PDG soulignant que « les portes de SOREMEP restent toujours grand ouvertes aux chercheurs, inventeurs et innovateurs algériens ».

Un détecteur de température innovant sera exporté vers la France

La société envisage, par ailleurs, de lancer la production d’un nouvel appareil innovant permettant la détection de température à distance et la désinfection automatique des mains avec reconnaissance faciale.

Cet appareil a été mis au point en partenariat avec une société portugaise qui détient le concept et qui s’est intéressée par les installations et les capacités de production de SOREMEP pour la fabrication et la commercialisation de ce produit localement et à l’export où les marchés sont « très demandeurs ».

Cinq unités ont été déjà fabriquées dont un appareil qui est mis à l’entrée du Consulat d’Algérie à Marseille. « Le feed-back est extraordinaire », affirme M. Zazoua.

La commande des composants est en cours et la fabrication en série de ces appareils est prévue à partir de mi-janvier 2021, avec une capacité de 2.000 appareils par mois.

Ne disposant pas de laboratoires d’homologation en Algérie, des échantillons de ces appareils seront acheminés avant la fin décembre vers un laboratoire français pour une certification « CE », ce qui permettra de placer ce produit en Europe.

D’ailleurs, la société a conclu un contrat d’exportation vers le marché français d’un montant de 1,5 million d’euros, d’après le PDG.

Cet appareil se place à l’entrée de tout espace à grande fréquentation pour permettre de prendre la température de manière précise et de diffuser une dose de gel hydro alcoolique pour la désinfection des mains. En cas de mesure hors tolérance, une alarme sonore retentit pour alerter l’agent de sécurité et un signal peut être exploité pour déclencher un autre signal ou une fermeture de porte.

En sus, le dispositif de reconnaissance faciale enregistre toutes les données de la personne (photo, température, date et heure), avec une option permettant de détecter le port de bavette.

L’appareil peut donc être utilisé pour le contrôle de présence et sa base de données peut être transférée à la demande ou en permanence vers un ordinateur pour le traitement en temps réel.

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