Face aux défis de la mobilité urbaine à Alger, les autorités publiques misent résolument sur le transport par câble. Ce mode de déplacement, à la fois écologique et efficace, se positionne comme une solution clé pour désengorger la capitale et améliorer le quotidien de ses habitants.
Actuellement, Alger bénéficie déjà d’un réseau de téléphériques et de télécabines essentiels. Des lignes comme celles d’El Madania, du Mémorial, du Palais de la Culture ou de Notre-Dame d’Afrique facilitent grandement la liaison entre les quartiers en hauteur et les zones plus centrales. Récemment, la télécabine de Oued Koriche a retrouvé son souffle après des travaux, renforçant encore cette infrastructure vitale.
Le ministère des Travaux publics nourrit de grandes ambitions. Ismaïl Rabhi, directeur général des Infrastructures de base, l’a clairement exprimé ce jeudi sur les ondes de la radio algérienne : une stratégie multimodale est en marche pour fluidifier le trafic. Dans ce cadre, les téléphériques jouent un rôle central. En effet, des études de faisabilité technique ont été lancées. Elles concernent la construction de nouvelles lignes dans des communes à fort relief. C’est le cas notamment de Kouba, El Biar, El Madania et Bouzareah, où la circulation peut s’avérer complexe.
Concrètement, quatre nouveaux projets de lignes de télécabine sont à l’étude. Ces futures artères aériennes promettent de relier des points stratégiques d’Alger.
Le développement de ce réseau ne se limite pas à désengorger les rues. Il s’agit aussi de connecter des zones difficiles d’accès, d’offrir des vues imprenables sur la baie d’Alger et de promouvoir un mode de transport respectueux de l’environnement. Le plan de réhabilitation global d’Alger, validé en Conseil des ministres, intègre pleinement cette vision. La capitale se prépare ainsi à accueillir une nouvelle ère de mobilité, plus fluide et plus agréable pour tous. Ces projets marquent une étape significative vers une Alger plus moderne et mieux connectée.