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Deals pétroliers mondiaux : l’Algérie occupe la 3ème place en juin

Par Yasser K 4 juillet 2025

L’Algérie occupe la troisième position du classement des cinq plus importantes transactions pétrolières de juin 2025, selon le rapport mensuel d’Energy Platform. Cette performance place le pays derrière les Émirats arabes unis, qui dominent le classement avec deux méga-contrats signés par ADNOC, et devant l’Égypte et le Suriname.

Le podium de juin redistribue les cartes par rapport aux mois précédents. En mai 2025, Oman avait pris la tête du classement grâce à la plus importante transaction pétrolière de son histoire, tandis qu’en avril, l’Arabie saoudite dominait avec les contrats d’Aramco. Cette rotation mensuelle des leaders confirme la dynamique intense du secteur énergétique mondial.

Pour l’Algérie, cette troisième place représente une entrée remarquée dans le cercle restreint des principales destinations d’investissement énergétique. Le pays se positionne ainsi comme un acteur incontournable du secteur, capable de rivaliser avec les géants régionaux.

Qatar Energy propulse l’Algérie sur le podium

La transaction qui permet à l’Algérie d’atteindre cette troisième position implique Qatar Energy, géant qatarien qui investit pour la première fois dans l’exploration pétrolière algérienne. La compagnie a décroché une licence d’exploration dans la région d’Ahara, à l’est du pays, dans le cadre des appels d’offres 2024.

Cette opération s’organise autour d’un consortium tripartite où Sonatrach détient 51% des parts, tandis que Qatar Energy et Total Energies se partagent équitablement les 49% restants avec 24,5% chacune. Total Energies assume le rôle d’opérateur pendant la phase d’exploration, apportant son expertise technique au projet.

Le succès algérien contraste avec la hiérarchie établie en tête de classement. Les Émirats arabes unis trustent les deux premières places grâce aux contrats d’ADNOC : un accord de fracturation hydraulique de 800 millions de dollars sur cinq ans et un contrat d’approvisionnement en pipelines avec la française Vallourec. Ces transactions témoignent de la stratégie émirienne de montée en gamme technologique.

L’Égypte complète le top 5 avec un accord d’exploration signé avec la russe Lukoil dans la région de South Wadi El Sahl, dans le désert oriental. Cette transaction s’inscrit dans la stratégie du ministère égyptien du Pétrole visant à augmenter les réserves nationales par l’intensification des programmes d’exploration.

Le Suriname ferme le classement avec l’acquisition par Total Energies d’une participation de 25% dans le bloc pétrolier offshore 53, rachetée à l’espagnole Moeve. Cette opération renforce le portefeuille sud-américain de la compagnie française.

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