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Décideurs : qui est Aziz Akhannouch, le « Rebrab » marocain devenu chef du gouvernement ?

Par Maghreb Émergent
15 septembre 2021

A Rabat, les dernières élection législatives remportées par Rassemblement national des indépendants (RNI) avec 102 des 395 sièges de la Chambre des représentants, ont rebattu les cartes du jeu politique en installant une configuration totalement nouvelle au sein de l’appareil exécutif marocain. Les islamistes de l’ancien chef du gouvernement Saadeddine El Othmani sortent bredouille.

La victoire du parti de centre droit ouvre donc grand les portes de Dar-El-Makhzen pour leur chef de file, Aziz Akhannouch, qui, à l’âge de 60 ans, vient d’être nommé par le roi au poste de chef du gouvernement. Ce désoramais ex-ministre de l’Agriculture et ex-ministre de l’Économie et des Finances (par intérim) aux gouvernements El Fassi, Benkirane puis El Othmanie. En 2020, il est chargé de la stratégie de développement agricole du royaume jusqu’en 2030, via un nouveau plan du nom de « Génération Green ».

Ce richissime homme d’affaires, réputé proche du palais est l’un des actionnaires principaux de Akwa Group, un holding marocain regroupant plusieurs entités : dont notamment Afriquia, Tissir Gaz, National Gaz, Ultra Gaz, Mini Brahim, Speedy, Oasis Café, Maghreb Oxygène, Nissa Min Al Maghrib, Femmes du Maroc, la Nouvelle Tribune, Le Courrier de l’Atlas et La Vie Economique.

Il active principalement dans les secteurs de la distribution de carburants, la distribution de gaz, le tourisme, l’immobilier, les télécommunications, la finance, et la presse. Sa fortune personnelle est estimée à estimée à 1,9 milliard de dollars par le magazine Forbes, qui le classe à la 11e place des fortunes africaines.

Il est propriétaire de nombreux journaux

Au curriculum académique de nouveau chef du gouvernement, on notera son cursus universitaire au Canada, à l’université de Sherbrooke où il obtient un MBA en 1986. Aziz Akhannouch retourne ensuite au bercail, au milieu des années 1990, et s’implique dans les juteuses affaires familiales.

Après la disparition de son père à la fin des années 1980, il se retrouve à la tête d’une entreprise florissante qui attise les convoitises. Au milieu des années 1990, il est nommé au G14, un think-tank économique créé par le défunt roi Hassan II.

En 1996, il investit dans le secteur des médias en rachetant Caractères, un groupe de presse marocain. En 2005, il rachète Somepi, une entreprise concurrente d’Afriquia SMDC pour 93 millions d’euros. Un an plus tard entre au capital du journal La Nouvelle Tribune.

La première mission qui incombe à Akhannouch est de former une coalition gouvernementale chargée d’exécuter les réformes pour un mandat de cinq ans.

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