Dissolution de l'association RAJ: l'"affaire" devant le Conseil de l'Etat | Maghreb Émergent

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Dissolution de l’association RAJ: l' »affaire » devant le Conseil de l’Etat

Par Maghreb Émergent
15 novembre 2022

L’association Rassemblement action jeunesse (RAJ) fera objet d’une audience au niveau du Conseil de l’Etat ce jeudi 17 novembre 2022, dans l’affaire de sa « dissolution », a indiqué un communiqué de l’association ce mardi 15 novembre 2022.

Cette audience intervient suite à un appel que le RAJ a déposé le mois d’avril 2022 auprès du Conseil d’Etat contre le jugement de dissolution de l’association rendu par le tribunal administratif d’Alger le 13 octobre 2021. Un jugement prononcé suite à une requête déposée par le ministère de l’intérieur le 23 mai 2021 réclamant « la dissolution » de l’association au motif d' »activités » ne respectant pas les régles régissant le mouvement asscociatif.

Or, pour les militants de RAJ, les activités de l’association « régulières et publiques » sont « compatibles pleinement et cohérentes avec les objectifs et le mandat de l’association en tant que force de propositions, d’actions et de médiation ».

Les auteurs du communiqué espèrent ainsi que « le Conseil de l’état , la plus haute autorité de la justice administrative, rendra justice à l’association RAJ, à ses militants-es et à travers RAJ au mouvement associatif autonome, qui est un élément fondamental pour la construction et la consolidation d’une véritable démocratie, ceci en revenant sur le précédent jugement et en réhabilitant l’association pour qu’elle continue ses activités en faveur de la jeunesse, la liberté, la citoyenneté , la démocratie et la justice sociale ».

Pour les militants du RAJ « la disparition définitive de l’association, si cela devait advenir, du paysage associatif algérien constituera un message violent et un acte grave vis-à-vis du mouvement associatif libre et autonome en Algérie ainsi qu’une remise en cause des acquis démocratiques d’Octobre 1988 consacrés dans la constitution du pays et dans les différents pactes internationaux que l’Algérie a ratifiés, et elle est appelée à chaque occasion à respecter ses engagements internationaux, notamment la liberté d’expression et d’association ».

Le communiqué rappelle que « l’association RAJ s’est fait connaître et respecter tout au long de ses 29 années d’existence jusqu’au mouvement populaire et Pacifique « Hirak  » pour son engagement et pour sa lutte pacifique, responsable et sans relâche en faveur de la jeunesse et pour une citoyenneté active, la liberté, l’égalité, la justice, la démocratie, l’unité nationale et l’implication des jeunes dans la gestion des affaires publiques dans tous les domaines et à tous les niveaux ».

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