L’opérateur de téléphonie mobile Djezzy a investi 4,6 milliards de dinars au cours du premier trimestre 2025 pour l’extension et la modernisation de son réseau, selon un communiqué publié ce lundi.
Ces investissements ont permis, selon le communiqué, de porter la couverture 4G à 94,7 % de la population, en hausse de 3 points sur un an.
Sur le plan commercial, l’opérateur affiche une performance en progression avec un chiffre d’affaires atteignant 27,6 milliards de dinars, en hausse de 4,4 % par rapport à la même période en 2024.
« Cette dynamique est principalement portée par la croissance des services digitaux » souligne la même source. La base clientèle, quant à elle, a également connu une nette expansion, totalisant 17 millions d’abonnés fin mars 2025, soit une augmentation annuelle de 6,2 %.
En termes de rentabilité, l’EBITDA (bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements), s’est légèrement accru de 0,5 %, pour atteindre 12,2 milliards de dinars, avec une marge de 44,2 %, illustrant la stabilité financière de l’opérateur.
L’usage moyen de la data mobile a progressé de 7 %, atteignant 12 Go par client et par mois, traduisant l’amélioration continue de l’expérience réseau et une adoption croissante des services numériques.
A noter que depuis juillet 2022, Djezzy est entièrement détenu par le Fonds National d’Investissement (FNI), après une nationalisation progressive entamée en 2015 .
Deuxième opérateur mobile en Algérie en nombre d’abonnés, Djezzy fait face parfois, comme d’autres opérateurs, à des critiques concernant la qualité de ses services. L’Autorité de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) avait déjà épinglé l’opérateur pour des défaillances de couverture, notamment sur les axes routiers de plusieurs wilayas du pays, où les services 3G et 4G se sont révélés inférieurs aux seuils exigés par le cahier des charges. Ces manquements avaient entraîné des sanctions financières.
Les utilisateurs, quant à eux, expriment régulièrement, sur les réseaux sociaux, leur insatisfaction face à une qualité de connexion jugée instable, avec des lenteurs, des interruptions fréquentes et des zones encore mal couvertes.
Des problèmes attribués par l’opérateur à des facteurs liés à la modernisation technologique, des ajustements dans le calendrier d’investissement et des événements imprévus. L’opérateur s’est engagé à améliorer la qualité de ses services.