La maison de la culture de la wilaya de Sétif accueille DOC19, événement intégralement dédié au court métrage documentaire algérien, du 17 au 21 décembre, annonce le collectif PLATEAU19 dans un communiqué.
Selon la même source, ce rendez-vous « Pensé comme un espace de découverte, de réflexion et de transmission », réunis cinéastes, professionnels du secteur, institutions culturelles, étudiants et grand public autour du cinéma du réel.
Un espace pour les jeunes voix
Porté par le Collectif Plateau 19, DOC19 revendique une ambition claire : « soutenir les jeunes créateurs, renforcer la place du documentaire dans le paysage culturel national et faire émerger des regards singuliers sur la société algérienne ». À travers une programmation, qualifiée par les organisateurs, de « riche et engagée », l’événement entend valoriser la diversité des récits et des écritures documentaires, en phase avec les réalités contemporaines du pays.
Le cœur du dispositif repose sur une compétition nationale qui réunie une sélection de 20 courts documentaires algériens. Les films seront départagés par un jury composé du réalisateur Amine Hattou, de l’auteure, dramaturge et comédienne Djalila Kadi Hanifi, et du producteur et acteur culturel Hakim Abdelfetah, trois figures reconnues du milieu cinématographique et artistique. Trois prix seront remis lors de la cérémonie de clôture, consacrant l’excellence et la singularité des œuvres et offrant une visibilité bienvenue à leurs auteurs.
Longs métrages et œuvres emblématiques
En parallèle de la compétition, DOC19 propose la projection de cinq longs métrages documentaires en séances de soirée, chacune suivie de débats et de rencontres avec les équipes des films afin de prolonger l’échange avec le public. Le programme met également à l’honneur des œuvres documentaires majeures telles que Janitou d’Amine Hattou, Fi rassi, rond-point de Hassan Farhani, Bye Bye Tibériade de Lina Soualem et Festival panafricain d’Alger de William Klein.
À travers DOC19, le Collectif Plateau 19 « affirme son engagement en faveur d’un cinéma documentaire vivant, audacieux et ancré dans la réalité algérienne, et invite le public à découvrir des œuvres qui interrogent, témoignent et racontent le réel » conclut le communiqué.





