La coopération économique entre l’Algérie et la Chine franchit une nouvelle étape. Lors d’une rencontre tenue mardi à Alger entre le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, et l’ambassadeur de la République populaire de Chine, Dong Guangli, ce dernier a exprimé la volonté claire de son pays de faciliter l’accès des produits algériens au marché chinois.
Dans une déclaration à l’issue de cette entrevue, le diplomate chinois a affirmé que Pékin est « disposé à faciliter l’accès des produits algériens au marché chinois à travers des facilitations administratives ». Il a souligné que des mesures concrètes seront mises en place pour simplifier les procédures d’exportation, dans le but d’encourager davantage les opérateurs économiques algériens à se tourner vers le marché chinois, l’un des plus vastes et dynamiques au monde.
Cette annonce s’inscrit dans une dynamique de coopération économique croissante entre les deux pays. Brahim Boughali a, de son côté, salué cette évolution, appelant à « diversifier les domaines de partenariat » et à « faciliter les échanges commerciaux » entre l’Algérie et la Chine. Il a également mis l’accent sur l’importance de développer des secteurs complémentaires à l’économie algérienne, notamment à travers une meilleure valorisation des produits locaux sur les marchés internationaux.
L’ambassadeur de Chine a rappelé que les relations économiques entre les deux pays progressaient « à un rythme satisfaisant » et reposaient sur une « volonté commune de les renforcer davantage ». Il a également réitéré le caractère stratégique des relations sino-algériennes, anciennes et solides, fondées sur une coopération multidimensionnelle.
Certains observateurs, estiment que cette ouverture annoncée du marché chinois représente une opportunité majeure. Elle pourrait, selon eux, permettre non seulement d’augmenter la part des exportations hors hydrocarbures, mais aussi de renforcer la compétitivité des produits algériens à l’international, dans un contexte où la diversification économique est devenue une priorité nationale.