Dans le cadre de la lutte contre les entreprises polluantes, deux unités industrielles qui déversaient leurs rejets dans l’Oued Soummam ont été fermées.
C’est ce qu’a affirmé jeudi, la ministre de l’Environnement et de la Qualité de la vie, Nadjiba Djilali, lors d’une plénière à l’APN, consacrée aux questions orales. Sans nommer ces entreprises, la ministre a aussi assuré que, dans le cadre des mesures obligeant les industriels à créer des stations d’épuration, une mise en demeure a été infligée à 33 autres unités industrielles.
Elle a également annoncé, dans ce contexte, le lancement de la réalisation d’une étude de dépollution industrielle du bassin Oued Soummam et son réaménagement.
La responsable du secteur a souligné, par ailleurs, que la stratégie de son département en matière de gestion des déchets reposait sur le tri sélectif et l’économie circulaire, l’objectif étant de réaliser un développement durable et une économie verte.
Elle a aussi indiqué que la politique de gestion des déchets et des décharges publiques faisait partie intégrante des efforts consentis pour améliorer la qualité de vie des citoyens.
La nouvelle stratégie repose sur le recyclage des différents types de déchets valorisables et récupérables, dans le cadre du nouveau modèle de développement en Algérie 2035. L’accent est mis sur la réduction de la production des déchets à la source en priorisant le tri sélectif, permettant ainsi de recycler 30% des déchets ménagers, 30% des déchets spéciaux et 50% des déchets inertes.
19 projets de tri sélectif des déchets ménagers enregistrés
A ce propos, la ministre a rappelé que la loi de finances 2025 avait consacré cette tendance. Ainsi, 19 projets de tri sélectif des déchets ménagers ont été enregistrés dans différentes wilayas, en sus de 8 projets dédiés au compostage des déchets.
Quant à la protection de l’espace maritime et côtier, la ministre a affirmé que l’ensemble des ressources législatives et règlementaires nécessaires ont été mobilisées, en vue de préserver les zones côtières sensibles ou exposées à des risques environnementaux.
Elle a cité, à ce titre, la loi de février 2002 sur la protection et la valorisation du littoral, ainsi que la loi de février 2011 relative aux domaines protégés, dans le cadre du développement durable, ajoutant que ces lois visent à préserver la pérennité et la diversité des systèmes écologiques côtier.
La ministre a également relevé le décret exécutif d’avril 2004, relatif à l’organisation du Commissariat national du littoral, qui se charge de la mise en œuvre de la politique nationale de protection et de valorisation du littoral et des zones côtières et de leurs systèmes écologiques.