Fiat Algérie franchit un tournant majeur dans son aventure industrielle. L’usine de Tafraoui, près d’Oran, vient de produire sa toute première Fiat Grande Panda entièrement localisée. Cette annonce, faite par Samir Cherfan, Chief Operating Officer de Stellantis Middle East & Africa, marque une nouvelle ère pour l’industrie automobile algérienne.
Une première pour l’industrie automobile en Algérie
Fiat Algérie confirme son ambition : faire de l’Algérie un acteur clé du secteur automobile dans la région. La nouvelle Fiat Grande Panda a été construite grâce à des procédés de soudage et de peinture inédits dans le pays. C’est une première historique pour la fabrication de voitures particulières en Algérie.
Grâce à ces avancées, Fiat Algérie ne se contente plus d’assembler des véhicules. L’entreprise produit désormais des voitures complètes avec un savoir-faire local. Cette étape prouve la maturité industrielle atteinte par Stellantis El Djazair et ses équipes.
La Fiat Grande Panda : symbole de transformation
Selon Samir Cherfan, la Fiat Grande Panda est « plus qu’une voiture ». Elle incarne la transformation, la capacité et la fierté nationale. Ce modèle moderne et accessible répond aux besoins d’une clientèle algérienne en pleine évolution.
La production locale renforce aussi la stratégie de mobilité durable du groupe. En fabriquant en Algérie, Fiat Algérie réduit les coûts logistiques et soutient l’économie nationale. C’est une démarche gagnant-gagnant : pour l’entreprise, pour les employés et pour les consommateurs.
Un investissement stratégique pour Stellantis
L’annonce de Fiat Algérie s’inscrit dans la vision régionale de Stellantis Middle East & Africa. Le groupe veut faire de l’Algérie une plateforme automobile stratégique pour tout le continent africain.
L’usine de Tafraoui devient le centre d’un écosystème industriel complet : production, formation, innovation et intégration locale. Cette orientation favorise la création d’emplois qualifiés et le développement de fournisseurs nationaux.
Peu à peu, l’objectif est clair : accroître le taux d’intégration locale et exporter depuis l’Algérie vers d’autres marchés africains.