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Finance islamique : plus de 32 milliards de DA de dépôts et 56.000 comptes ouverts à la BNA

Par Maghreb Émergent
14 décembre 2023

Les dépôts au niveau de la Banque nationale d’Algérie (BNA), dans le cadre de la finance islamique, ont atteint plus de 32 milliards de DA, avec l’ouverture de plus de 56.000 comptes dans cette formule de financement.

Selon la Cheffe du département de la finance islamique à la BNA, Mme Amina Athamnia, la valeur des financements dans le cadre de la finance islamique, s’élève depuis son lancement le 4 août 2020 jusqu’au 11 décembre 2023, à plus de 10 milliards de DA, tous produits financiers proposés confondus.

La même responsable explique que le nombre de produits de la finance islamique de la Banque est passé de neuf (9) produits en 2020 à quatorze (14) actuellement, en sus de la préparation du lancement de nouveaux produits dont certains en attente de la délivrance d’une autorisation de commercialisation par la Banque d’Algérie (BA).

Ce mercredi, la BNA a inauguré une nouvelle agence à El Mouradia exclusivement dédiée à la finance islamique, en présence du directeur général adjoint, Brahim Boudjelida et de cadres de la banque. Il s’agit également du lancement de 36 nouveaux guichets dédiés à la finance islamique au niveau de plusieurs agences à travers les différentes wilayas du pays.

Lancement d’une nouvelle formule destinée aux agriculteurs

Mme Athamnia a précisé à cet effet que le réseau bancaire dédié à l’activité de la finance islamique a été élargi pour englober 11 agences, outre 104 guichets, soit au total 115 points de vente, soulignant que la tendance haussière que connait la demande sur ce type de finance « a incité la BNA à investir dans l’ouverture d’agences exclusivement consacrées à cette activité ».

Pour sa part, M. Boudjelida a annoncé le lancement, la semaine dernière, d’une nouvelle formule de financement destinée aux agriculteurs dans le but de financer leurs besoins dans le cadre de l’investissement ou de l’exploitation pour le développement des services.

A travers les financements actuellement proposés dans la formule classique, l’agriculteur sera accompagné dans les projets de production agricole et les industries manufacturières, a-t-elle expliqué, ajoutant que la BNA a lancé une étude pour assurer les mêmes financements dans la finance islamique.

S’agissant de l’acquisition de voitures, le responsable a expliqué que la BNA préparait des offres dans les deux formules, islamique et classique, appuyant ainsi les démarches de l’Etat visant à développer la fabrication locale.

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