Avec 497 personnes originaires de 46 pays, la flottille humanitaire Global Sumud continue sa navigation dans les eaux internationales en direction de la bande de Gaza, dans le but d’acheminer une aide humanitaire et de briser le blocus imposé par Israël depuis plusieurs années.
Les coordinateurs de la flottille ont affirmé, ce mercredi 1er octobre, avoir été pris pour cible par des unités navales israéliennes en eaux internationales, tout en maintenant leur route vers Gaza et en se déclarant en état d’alerte maximale face à une intensification des brouillages et des survols de drones.
Selon un communiqué relayé par les médias internationaux et des vidéos partagées par les participants, au moins deux navires de la flottille, dont l’Alma et le Sirius, ont été encerclés de manière « agressive » par un bâtiment militaire israélien, avec des brouillages ayant perturbé les communications et des manœuvres d’évitement pour prévenir une collision, avant le retrait du navire.
Mercredi à jeudi, la nuit de tous les dangers
Au moment où nous mettons en ligne cet article, la flottille se rapproche des côtes de Gaza à environ 100 milles nautiques, tout près du point où le bateau Handala a été intercepté, en juillet dernier, par l’armée israélienne.
Depuis son départ des côtes tunisiennes, il y a 12 jours, la flotte humanitaire a signalé la présence permanente de drones de reconnaissance, un brouillage accru des communications et l’approche de bâtiments non identifiés sans feux, tout en appliquant des protocoles de sécurité en anticipation d’une interception annoncée par les autorités israéliennes.
Les organisateurs de la Global Sumud Flotilla et de la flottille maghrébine estiment que la flotte atteindra les plages de Gaza, si l’armée israélienne ne l’intercepte pas, demain matin (jeudi 2 octobre), alors que celle-ci menace déjà de bloquer la flottille et d’emprisonner les participants.