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Hamoud Boualem presse Castel et récupère le jus Rouiba

Par Yasser K
13 juillet 2025
Hamoud Boualem, créée en 1878, ajoute NCA Rouiba à son portefeuille après le départ de Castel.

L’entreprise algérienne de boissons gazeuses devient actionnaire de référence de la marque emblématique des jus de fruits après le retrait du groupe français.

La société algérienne Hamoud Boualem a annoncé son entrée dans le capital de NCA Rouiba. Cette acquisition fait suite au rachat des parts détenues par le groupe français Castel. “La société algérienne Hamoud Boualem a officialisé son entrée au capital de NCA Rouiba, à la suite de l’acquisition des parts détenues par le groupe Castel”, indique un communiqué de l’entreprise.

Cette opération transforme Hamoud Boualem en actionnaire de référence de la marque emblématique des jus de fruits en Algérie. Fondée en 1966 par la famille Othmani, NCA Rouiba occupe une position historique sur le marché algérien des boissons naturelles. La société s’était progressivement développée pour devenir l’un des leaders du secteur.

Le départ de Castel marque la fin d’une présence française dans cette entreprise stratégique. Le groupe français avait pris des participations dans NCA Rouiba il y a plusieurs années, dans le cadre de sa stratégie d’expansion sur le continent africain. Cette sortie du capital intervient dans un contexte où plusieurs entreprises algériennes cherchent à reprendre le contrôle de leurs activités.

Un rapprochement stratégique entre deux acteurs historiques

Pour Hamoud Boualem, cette acquisition représente une extension logique de son activité. Créée en 1878, l’entreprise algéroise a bâti sa réputation sur des marques populaires comme Selecto et Slim. Elle dispose d’une expertise reconnue dans la production de boissons gazeuses et de jus de fruits. Son entrée au capital de NCA Rouiba lui permet de renforcer sa position sur le segment des jus naturels.

Cette opération crée des synergies évidentes entre les deux entreprises. Hamoud Boualem apporte son réseau de distribution et son savoir-faire industriel. NCA Rouiba conserve son identité de marque et son positionnement sur les produits naturels. Les deux sociétés peuvent désormais optimiser leurs investissements et leurs coûts de production.

L’acquisition offre également des perspectives d’expansion. Les deux marques peuvent développer conjointement de nouveaux produits et conquérir de nouveaux marchés. Cette approche commune pourrait accélérer les projets d’exportation vers les pays voisins et l’Europe.

Des retombées positives pour l’industrie nationale

Cette transaction renforce la dynamique du secteur agroalimentaire algérien. Elle permet à deux entreprises nationales de mutualiser leurs ressources face à la concurrence internationale. Les consommateurs bénéficient de cette consolidation qui garantit la pérennité des marques locales, dont Hamoud Boualem, fondée en 1878 et leader sur le marché des sodas avec un chiffre d’affaires stable autour de 8 milliards DZD ces dernières années (8,4 milliards DZD en 2016), et NCA Rouiba, créée en 1966, pionnière du jus de fruits en Algérie, qui a réalisé un chiffre d’affaires net de 6,44 milliards DZD en 2023. Le marché du jus en Algérie représente environ 4 milliards de litres consommés par an, ce qui souligne l’importance de cette alliance pour la compétitivité nationale.

EntrepriseChiffre d’affaires (2023/2016)Nombre d’employésAnnée de créationSecteur principal
Hamoud Boualem~8 milliards DZD (2016)500 à 1 0001878Boissons gazeuses et jus
NCA Rouiba6,44 milliards DZD (2023)~5001966Jus de fruits, boissons naturelles

L’opération génère également des effets positifs sur l’emploi. Les deux entreprises maintiennent leurs effectifs et leurs sites de production, assurant la stabilité de l’emploi pour environ 500 à 1 000 salariés chez Hamoud Boualem (avec une référence de 695 employés en 2017) et environ 500 salariés chez NCA Rouiba, selon les dernières données disponibles. Cette stabilité rassure les salariés et les partenaires économiques. Elle favorise aussi les investissements dans la modernisation des équipements, un engagement pris par les deux groupes pour améliorer leur compétitivité industrielle.

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