Les groupes pharmaceutiques russes vont participer à la production de médicaments en Algérie. Cette participation concernera la production de médicaments contre le cancer, les maladies du sang et le diabète, selon ce qu’a déclaré aux médias russes, le ministre algérien de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun.
L’accord algéro-russe sur la mise en œuvre de projets bilatéraux pharmaceutiques est « l’une des décisions importantes tant pour la Russie que pour l’Algérie », a fait savoir le ministre.
Ali Aoun a précisé, en marge du forum économique SPIEF à Saint-Pétersbourg, que les deux pays vont coopérer dans le domaine des médicaments anticancéreux, des traitements des maladies du sang et du diabète.
« Nous avons créé une sorte de feuille de route pour le développement des petites et moyennes entreprises. Grâce à cette stratégie, nous pouvons étendre la production industrielle en Algérie pour couvrir les besoins de base de la population », a-t-il déclaré.
Ces projets comprennent la participation de sociétés russes, « compte tenu notamment des opportunités existantes pour la production pharmaceutique en Algérie ».
En plus des pourparlers qui ont eu lieu à Alger, la délégation algérienne est venue au SPIEF pour « confirmer [le] souhait de développer le plus vite possible l’industrie du médicament avec [les groupes pharmaceutiques russes] Geropharm, Biocad », selon Ali Aoun.
Globalement, le pays magrébin enregistre une impulsion importante quant à la coopération dans l’industrie des médicaments entre Alger et Moscou, a noté le ministre.