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Investissement : « l’Algérie est malade de son administration. Cet état pathologique permanent coûte énormément »

Par Maghreb Émergent
2 février 2022

« L’Algérie est, faut-il le dire clairement, malade de son administration. Cet état pathologique permanent coûte énormément …encore faut-il rappeler qu’elle demeure (l’administration, ndlr) l’un des grands obstacles aux réformes. Car, les gens se sont habitués à des situations de rente », a déclaré ce mercredi, l’économiste et analyste des questions financières, M. Mahfoudh Kaoubi, à la radio nationale.

En effet, la problématique de la bureaucratie demeure l’un des obstacles à l’investissement et au développement économique du pays. C’est un problème à lequel le président de la République avait exprimé l’impuissance de l’Etat face ce phénomène lors de la rencontre gouvernement-walis en septembre 2021.

« Les lourdeurs bureaucratiques sont préjudiciables à l’attractivité de l’investissement qui exige un réel changement dont la clé se trouve à deux niveaux : l’organisation et les personnes », a rappelé Mahfoudh Kaoubi.

Le code des investissements, un éternel frein

L’Invité de la rédaction de la chaine 3, de la Radio Algérienne, déplore qu’outre les Codes du Travail et du Commerce, le Code des investissements qui devait être fin prêts pour octobre dernier pose « un réel problème ». Il est doit être élaboré de concert avec l’ensemble des partenaires, mais rapidement, en vue de redynamiser l’économie et libérer les initiatives. 

L’économiste précise dans ce sens que la mouture du code des investissements « fuitée » est loin des attentes, de la réalité et des enjeux économiques actuels ». Mais également, l’absence de « feedback permettant de libérer les initiatives et pour une réelle création de richesses », fait-il observer.

Mahfoudh Kaoubi estime que « l’heure est à l’action pour la concrétisation des résolutions des assises sur la relance économique ». Il ajoute que « la numérisation est un moyen et non une finalité. Ce sont les hommes qui font le changement. si on ne change pas les prérequis des profiles nécessaires à l’exercice du pouvoir, on ne peut mener à bout les réformes ».

A.K/ Avec Radio Algérie

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