Le Directeur Général du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et du Golfe à la Commission européenne, M. Stefano Sannino, effectue une visite officielle en Algérie du 21 au 24 avril 2025, indique un communiqué de la Délégation de l’Union européenne en Algérie.
Selon la même source, cette mission s’inscrit dans la dynamique de renforcement du dialogue entre l’Algérie et l’Union européenne (UE), à l’heure où Bruxelles s’apprête à adopter un Nouveau Pacte pour la Méditerranée .
« Durant son séjour, M. Sannino rencontrera plusieurs hauts responsables algériens, notamment des ministères des Affaires étrangères, de l’Énergie, des Finances et de la Culture. Objectif : explorer de nouvelles pistes de coopération, au-delà des relations déjà solides, notamment dans le domaine énergétique » souligne le communiqué.
Il est également noté que cette visite « intervient dans un contexte où l’UE cherche à refonder ses partenariats régionaux selon une approche plus intégrée et cohérente ». « Le futur Pacte pour la Méditerranée vise à faire émerger des complémentarités stratégiques sur des axes clés : croissance durable, réindustrialisation, compétitivité économique et transition verte » a expliqué la même source.
Point d’orgue de cette visite, une conférence sur les « Nouvelles dynamiques d’investissement et les perspectives de coopération » se tiendra le mercredi 23 avril à l’hôtel Sheraton d’Alger. Organisée conjointement par la Délégation de l’UE en Algérie et l’Agence algérienne de promotion des investissements (AAPI), cette rencontre rassemblera des représentants du Conseil du Renouveau Économique Algérien (CREA) ainsi que des acteurs clés du monde des affaires.
L’UE entend y discuter du cadre le plus propice pour favoriser une relance des investissements européens en Algérie, dans un esprit de partenariat mutuellement bénéfique.
Outre les aspects économiques, la visite de M. Sannino sera également l’occasion d’approfondir le dialogue stratégique entre l’UE et l’Algérie autour des défis géopolitiques majeurs. « La lutte contre le terrorisme, la gestion des flux migratoires, ou encore l’interconnexion énergétique figurent désormais parmi les priorités partagées des deux rives de la Méditerranée » lit-on sur le document.
L.A