M A G H R E B

E M E R G E N T

Maghreb

L’Algérie autorise le travail des réfugiés dans les chantiers du BTPH

Par Yazid Ferhat
12 septembre 2014

Les ressortissants étrangers vivant en Algérie, notamment les Maliens et les Syriens, sont autorisés à travailler dans les chantiers.

 

Des instructions  avaient été données aux directions du travail (des wilayas) pour leur délivrer des permis de travail d’une validité d’une année, a affirmé jeudi  le ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, rapporte l’agence APS.

« Nombre de ces ressortissants ont trouvé du travail au niveau des chantiers du BPTH », a-t-il  indiqué lors d’un point de presse, animé à l’issue d’une visite de travail dans la wilaya de Aïn Defla,  rappelant qu’en vertu de ses relations de bon voisinage, « l’Algérie ne peut que réagir positivement et assister cette population immigrante ».

L’Algérie a accueilli pour des raisons humanitaires des milliers de réfugiés, chassés par l’instabilité politique et les guerres dans leurs pays d’origine. Il s’agit notamment de la Syrie, la Libye, le Niger et le Mali. Ces ressortissants étrangers, sans statut de réfugié  pour la plupart, vivent de la mendicité dans les centres urbains et leurs périphéries. D’autres travaillent « au noir » dans les multiples chantiers lancés çà et là en Algérie, en proie à des employeurs indélicats.

Statut de réfugié

La décision du ministre de délivrer des permis de travail aux ressortissants étrangers vivant sur le sol algérien ne concerne qu’une partie de cette population. Car pour être en possession d’un permis ou d’autorisation de travail, il faut satisfaire aux formalités prévues par la législation et la réglementation en vigueur et relatives au séjour des étrangers en Algérie. Or,  le  rapport de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’Homme (CNCPPDH) révèle que le taux des personnes détenant le statut de réfugié demandeurs d’asile est estimé à 35,6% de la population réfugiée.

La délivrance de ces permis de travail risque de butter sur les procédures de reconnaissance de statut de réfugiés par le Bureau algérien pour les réfugiés et les apatrides (Bapra), alors que les chantiers du BTPH et les travaux des champs manquent cruellement de main d’œuvre.

ARTICLES SIMILAIRES

Actualités High-Tech

5G au Maroc : entre ambitions élevées et défis persistants

L’Agence nationale de régulation des télécommunications (ANRT) a annoncé l’ouverture des appels d’offres pour l’attribution des licences d’établissement et d’exploitation des réseaux 5G au Maroc. Cette annonce marque une étape… Lire Plus

Actualités Maghreb

Agriculture : le dessalement de l’eau, un choix vital mais coûteux pour le Maroc

Face à une sécheresse historique aggravée par le changement climatique, le Maroc a fait du dessalement de l’eau de mer une solution stratégique, notamment dans la région agricole du Souss-Massa,… Lire Plus

Actualités Commerce

La BAD soutient le commerce tunisien avec une garantie de 50 millions de dollars

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé une facilité de garantie de financement du commerce d’un montant de 50 millions de dollars en… Lire Plus

Actualités Maghreb

Le japonais IIDA veut investir dans le secteur électronique en Tunisie

Le leader asiatique des services de production électronique, IIDA Electronics, a effectué le 19 juin une visite de prospection en Tunisie, en vue d’un éventuel investissement industriel. La délégation japonaise… Lire Plus

Actualités Maghreb

Situation économique en Tunisie : Kaïs Saïed face aux défis d’un pays en crise

Treize ans après la chute de Ben Ali, la Tunisie s’enlise dans une crise économique majeure et une recomposition politique sans précédent. Alors que le pays tente de relancer son… Lire Plus