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L’Algérie s’inquiète des retombées d’un éventuel arrêt des politiques monétaires accommodantes américaines

Par Yacine Temlali
12 octobre 2014
Le gouverneur de la Banque d'Algérie s'exprimait devant le comité directeur du FMI (photo publiée sur le site de l'APS).

Selon M. Laksaci, qui intervenait lors de la plénière du comité monétaire et financier international du Fonds monétaire international (FMI), l’arrêt de cette politique américaine pourrait avoir pour retombées une plus grande volatilité des marchés et une fuite des capitaux des pays en développement.

 

 

Par la voix du gouverneur de sa banque centrale, Mohamed Laksaci, l’Algérie a exprimé, hier à Washington, son inquiétude quant à un éventuel arrêt de la politique monétaire accommodante aux Etats-Unis.

Selon M. Laksaci, qui intervenait lors de la plénière du comité monétaire et financier international du Fonds monétaire international (FMI), l’arrêt de cette politique américaine pourrait avoir pour retombées une plus grande volatilité des marchés et une fuite des capitaux des pays en développement.

La politique monétaire d’une banque centrale est réputée « accommodante » lorsque celle-ci augmente la masse monétaire et maintient des taux d’intérêt faibles afin de soutenir l’activité économique par la relance de la consommation et la facilitation de l’investissement des entreprises. Confiante dans les signes de reprise de l’économie des Etats-Unis, la Réserve fédérale américaine compte renoncer à cette politique suivie dès 2008, en réaction à la crise financière internationale.

M. Laksaci s’exprimait au nom d’un groupe de sept pays que l’Algérie représente au sein ce comité du FMI (l’Afghanistan, le Ghana, la Tunisie, le Pakistan, l’Iran et le Maroc). Selon l’agence Algérie Presse Service (APS) qui a rapporté sa déclaration, l’intention affichée par la plus puissante banque centrale du monde de renoncer aux mesures qu’elle avait prises pour soutenir l’économie fait également redouter le pire au FMI et au Groupe des 24 (le G24).

Le gouverneur de la Banque d’Algérie a, toutefois, précisé que la volatilité des marchés et la fuite des capitaux des pays en développement pourraient être aussi engendrées par une intensification potentielle des risques géopolitiques.

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