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L’Américain AIAG nous écrit suite à notre enquête sur ses investissements en Algérie

Par Yacine Temlali
15 février 2017
Signature de l’accord entre l’Américain AIAG et le groupe Lachab, en présence de l’ambassadrice des Etats-Unis à Alger, le 8 novembre 2015 (page Facebook de l'ambassade US en Algérie).

 

L’enquête de Maghreb Emergent, pour rappel, portait sur le double partenariat d’AIAG, en Algérie, avec le groupe Lacheb et Tifra Lait.

 

En référence à l’article de Maghreb Emergent du 12 février 2017, l’AIAG regrette l’information inexacte et erronée qui a été publiée sur son identité et sa capacité à mettre en œuvre de grands projets agricoles.

Il est évident que les informations contenues dans l’article provenaient de sources qui n’avaient pas les informations complètes et exactes sur AIAG en tant qu’entreprise. L’intention de cette réponse est de mettre les choses au clair.

AIAG est une société réelle et solide basée aux Etats-Unis, constituée en Virginie avec des adresses au 4031 University Drive, Suite 100, Fairfax, Virginie 22030. Elle fait partie du programme « Incubator » au sein du SBDC Network : il s’agit d’une alliance stratégique entre la Small Business Administration des Etats-Unis, l’Université George Mason et d’autres partenaires essentiels. Elles est en règle avec son institution financière.

AIAG a été formée par Ted Ayash, Dale Didion et Dirk Parkinson, qui ont tous une vaste expertise dans le domaine agricole. Fait intéressant, l’article ne mentionne pas M. Dirk Parkinson comme l’un des fondateurs d’AIAG. M. Parkinson est un agriculteur de troisième génération et il est le plus important producteur de semences de pommes de terre de l’État de l’Idaho. Il est également président de l’Idaho Potato Seed Growers Association. Il dirige la mise en œuvre et le fonctionnement du projet AIAG.

AIAG a réuni un consortium de sociétés américaines de premier plan pour apporter une solution intégrée à ses méga-projets. Le consortium comprend des entreprises telles que Valley pour l'irrigation, John Deere pour les tracteurs, Spudnik pour la plantation et la récolte de pommes de terre, S & W Semences pour les céréales et les graines de foin, BouMatic pour les laiteries, Wide Sirus pour la génétique des vaches laitières. 
Ce consortium apporte la dernière technologie et le savoir-faire à nos coentreprises qui nous permettent de mettre en œuvre des projets à grande échelle, dans un environnement efficace et productif compatible avec un modèle américain. Cela a été démontré par la mise en œuvre qui est en cours à Al Bayadh de notre projet Al Firma Al Asria, une coentreprise avec nos partenaires Lacheb. 
L'article (de Maghreb Emergent, NDLR) questionne la capacité d'AIAG à mettre en œuvre de tels projets. Nous invitons les médias à venir à Al Bayadh à la mi-mars pour observer et juger eux-mêmes la plantation de la première phase de notre projet de 20.000 hectares. Ce projet, sans précédent, démontre l'engagement d'AIAG et de notre partenaire à aider l'Algérie à diversifier son économie, à réduire ses importations, à ouvrir la porte à l'exportation vers d'autres marchés et à démontrer à ses agriculteurs des systèmes agricoles nouveaux et efficaces pour cultiver des produits agricoles.
L'article questionne également les volumes de production projetés comme irréalistes. Nos volumes prévus à l'hectare sont basés sur des faits. Nous avons réalisé ces volumes aux États-Unis. Par exemple, la production moyenne d'une vache laitière aux États-Unis est de 32 litres par jour. Pour les semences de pommes de terre, la production moyenne est de 50 tonnes par hectare et par saison. Nous mettons en œuvre un modèle américain en Algérie qui produira ces mêmes résultats.
AIAG et ses partenaires de confiance ont engagé des ressources importantes pour assurer le succès de ces projets stratégiques. L'avenir est le juge ultime.

 

Lire l’enquête de Maghreb Emergent :

 

Algérie : L’américain AIAG de l’agriculture saharienne a tout l’air d’un passager clandestin dans le partenariat (enquête, 1re partie)

 

Algérie- Comment l’américain AIAG peut tirer profit d’un investissement irréalisable (enquête, 2e partie)

 

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